Le nouveau CIO: mouton à 5 pattes, femme et âgé de 20 ans
Le chief information officer qui se laisse surtout tenter par la technologie, fait quasiment partie du passé. "D'ici 5 ans, le CIO passera de 20 à 30% de son temps chez les clients", a expliqué Daniel Lebeau, CIO de GSK, lors du débat de Topmanagement 'The evolution of the role of the CIO'. L'on n'a par contre assez bizarrement guère évoqué encore une fusion complète de l'IT et du métier. Luq Niazi, global services leader chez IBM, estimait certes que "nous sommes à présent dans une période durant laquelle le CIO pourrait devenir le CEO", mais Filip Dierckx, COO de BNP Paribas Fortis, avait une toute autre approche: "L'IT est primordiale pour une banque, et le CIO donc faire partie de la direction et pourrait éventuellement devenir CEO, mais ce n'est pas pour tout de suite."
Le Québec veut attirer des informaticiens belges au Canada
Le 5 juin, une vingtaine d'entreprise canadiennes de la région du Québec et de Montréal débarqueront à Bruxelles pour inciter des informaticiens à migrer dans leur pays. La région a 750 places IT vacantes. Sous l'appellation 'Les journées Québec', 23 entreprises canadiennes arriveront les 2 et 3 juin à Paris et le 5 juin à Bruxelles avec dans leurs valises pas mal d'offres d'emplois IT. Il s'agit d'éditeurs de software, intégrateurs, agences de consultance, services publics, comme la Banque Nationale du Canada, mais aussi de fournisseurs, tels Fujitsu Canada. Quasiment tous les emplois IT sont pris en considération: développeurs, analystes, spécialistes en software Microsoft, Java ou Unix, spécialistes des solutions VoIP,... Voilà ce qu'on peut lire sur le site web du Monde Informatique. Le Québec se targue de pouvoir engager 750 informaticiens. L'année dernière, la région avait réussi à Paris à convaincre 300 informaticiens à venir travailler au Canada. Les candidats doivent s'inscrire avant le 22 mai sur le site web.