Rien n’arrêtera la facture électronique
Une récente étude à l’échelle européenne de PricewaterhouseCoopers valide la montée en puissance de la facturation et de l’archivage électroniques. Plus d’un tiers de la centaine de (grosses) entreprises sondées recourent déjà à l’e-invoicing et et la moitié ont l’intention de le faire dans les 12 prochains mois.
Certes, la facture papier est loin d’être morte – d’ailleurs la facture électronique cohabite encore très largement avec son équivalent papier – mais une récente étude menée par PricewaterhouseCoopers confirme la marche en avant de l’e-invoicing. L’étude, menée en juillet et août et initiée par l’antenne belge de PWC, se base sur les interviews de 108 entreprises dans 10 pays européens. Les personnes interrogées étaient des directeurs financiers, informatiques ou opérationnels de sociétés réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros (et même supérieur à 1 milliard d’euros pour 27% d’entre elles). Toutes envoient au moins 2.000 factures par an et la plupart dépassent les 50.000 factures. En fonction du poids relativement faible de notre pays à l’échelle européenne, seulement quatre entreprises belges ont été interrogées.Il ressort de cette enquête que 36% des entreprises recourent déjà à la facturation électronique et que la moitié sont occupées ou ont l’intention de le faire dans les 12 prochains mois. Moins de 5% des sondés ont carrément décidé de ne pas implémenter la facturation électronique.Les principaux avantages de l’e-invoicing pointés par les sociétés interrogées sont, par ordre de grandeur, une efficacité accrue, une réduction de coûts, des paiements plus rapides et moins de conflits avec les clients ou les fournisseurs. Les idéalistes écologiques ne doivent pas se leurrer : les avantages environnementaux arrivent bien loin derrière (moins de 3%).On ne sera pas trop surpris d’apprendre que les plus grandes barrières sont : le manque de volonté/incompatibilité des clients à suivre le mouvement, ou l’incompatibilité des systèmes internes à facturer électroniquement. La hauteur de l’investissement arrive en troisième position. D’après PWC, les règlementations et la législation ne sont plus perçues comme des freins.
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