La parole au frais émoulu patron de Microsoft BeLux

Data News a été le premier à demander à Phillip Vandervoort une réaction après sa nomination à la tête de Microsoft BeLux.

“Inutile de vous dire que c’est un rêve pour moi”, nous déclare Phillip Vandervoort, plein d’entrain. Il considère sa nouvelle fonction comme un parfait prolongement de sa carrière: “J’ai accompli en réalité une carrière ‘de l’autre côté’, celui de l’industrie. J’ai été deux fois CIO, avant de me diriger, dans les deux cas, vers la direction générale. Etre ‘general manager’ d’une entreprise IT comme Microsoft, c’est joindre idéalement l’expertise que j’ai acquise sur les deux fronts: l’IT et le business.”Vandervoort n’a en fait lancé sa propre petite entreprise, Medical Precision, que l’an dernier. En outre, il a été ‘managing director’ chez Roland Berger. “Lorsque j’ai lancé ma propre entreprise, j’ai dit aux chasseurs de têtes de me laisser quelque peu en paix. Ce n’est que pour une fonction de ‘general manager’ d’une entreprise comme Microsoft qu’ils étaient autorisés à m’appeler, avais-je alors ajouté. Et voici que la boutade devient réalité…”Pierre Liautaud, le grand patron européen, s’en est rendu compte lui aussi: le patron de Microsoft doit être le visage même de la société. “C’est logique”, estime Vandervoort. “Telle est aussi ma conception du travail de base d’un ‘general manager’. Chez Interbrew France, j’étais déjà le visage de l’entreprise. Mais comme Microsoft est omniprésente sur le marché, cette fonction publique est d’autant plus cruciale.”Et comment envisage-t-il l’avenir de Microsoft Belux? “Après une heure et demi que je suis dans la place, n’attendez pas de moi des projets stratégiques révolutionnaires. Donnez-moi 100 jours pour me permettre d’observer les choses sereinement. Je vais beaucoup écouter les gens et regarder comment les choses se passent. Je compte en tout cas beaucoup sur mon expérience du marché côté utilisateur, notamment au niveau de la vente au détail.”