A l’entendre, Google se montre plus stricte à l’égard des applis mal intentionnées

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Els Bellens

Le Play Store de Google aurait l’année dernière exclu 55 pour cent d’applis en plus qu’en 2017. La quantité d’applis mal intentionnées supprimées du Play Store aurait également augmenté de plus de 66 pour cent.

Google attribue cette hausse aux investissements consentis dans son processus de contrôle, qui recourt tant à l’intelligence artificielle qu’à des collaborateurs humains. L’un des éléments essentiels dans ce cadre est l’appli Google Play Protect, le programme antimalware de Google pour Android, qui peut être téléchargée dans le Play Store. Cette appli scanne plus de 50 milliards d’applis par jour et recherche aussi des applis qui se trouvent sur des sites web en dehors de Google Play.

En agissant ainsi, l’entreprise a découvert 66 pour cent d’applis en plus qui ne respectaient pas ses règles et qui ont donc été supprimées. Google a aussi rejeté 55 pour cent d’applis en plus, avant même qu’elles soient publiées.

Espérons que cela soit un pas dans la bonne direction. Android est en effet le principal système d’exploitation mobile au monde, et Google est confrontée depuis quelque temps déjà à des maliciels de toute nature. Mais l’entreprise en tire aussi des leçons, selon Andrew Ahn, product manager de Google Play sur son blog. Ahn fait ainsi remarquer que 80 pour cent des cas graves sont le lot de récidivistes. En guise de réaction, Google Play va à présent tenter d’identifier plus rapidement les (nouveaux) comptes des développeurs préalablement exclus.

De plus, Ahn signale que Google a commencé à supprimer les applis qui collectent des données de SMS et d’appels téléphoniques. Fin de l’année dernière, l’entreprise a adapté ses règles en conséquence dans une tentative de rendre davantage de confidentialité à ses utilisateurs.

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