« Il est toujours préférable de partir d’un bon cas d’usage »

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4 juin 2024, 06:00 Mise à jour le: 4 juin 2024, 09:39

L’émergence du cloud a modifié en profondeur l’approche de l’IT. Dans le même temps, le cloud n’offre pas la meilleure réponse à chaque question. La cloudification commence par une stratégie cloud clairement définie.

Si la migration vers le cloud a longtemps été synonyme de démantèlement de l’infrastructure sur site, la cloudification apparaît désormais comme un concept bien plus vaste. « Il s’agit bien plus que de l’infrastructure », estime Xavier Van Vlasselaer, Solution Director Cloud & Infrastructure Services chez Capgemini. « La cloudification sous-entend une stratégie. »

Le cloud offre instantanément l’évolutivité nécessaire, la réduction des délais de commercialisation et un terrain d’action à l’échelle mondiale. Dans le même temps, le recours à des services cloud nécessite un nouveau type de prise de conscience. « Vous devez savoir avec précision la direction que vous souhaitez prendre », précise Xavier Van Vlasselaer. « Et vous devez connaître les pièges du cloud. C’est ainsi qu’il faut donner à la gestion du changement toute l’attention qu’elle mérite. Car il est clair que la consommation dans le cloud peut rapidement exploser. »

Expérimenter avec l’IA

Xavier Van Vlasselaer, Solution Director Cloud & Infrastructure Services chez Capgemini

La cloudification – en tant que stratégie – ne s’appuie pas uniquement sur des services cloud, mais également sur d’autres éléments comme l’IoT et l’IA. « L’intérêt grandissant que suscitent désormais les données et l’IA ouvre de nouvelles perspectives pour le cloud », note Xavier Van Vlasselaer. « En l’occurrence, il s’agit en général d’applications totalement nouvelles que l’entreprise déploie directement dans le cloud. » Or ces choix induisent des défis potentiels supplémentaires, notamment en matière de sécurité, de propriété intellectuelle, de droits d’auteur et de souveraineté des données.

Pour de très nombreuses applications – dont l’IA -, l’infrastructure classique sur site d’une entreprise n’offre de toute façon pas l’approche adéquate. « Une entreprise moyenne ne dispose pas d’une infrastructure interne suffisante pour expérimenter l’IA. » Et au-delà de ce constat, comment une entreprise qui investit aujourd’hui dans une infrastructure sur site peut-elle savoir quels seront ses besoins d’ici cinq ans ?  « Cette question se révèle nettement moins pertinente avec le cloud. »

Le bon cas d’usage

Les opportunités qu’offrent les applications cloud se situent notamment au niveau des organisations qui disposent de gros volumes de données, comme les fournisseurs d’énergie. « Cela démontre la nécessité d’avoir un bon cas d’usage », considère Xavier Van Vlasselaer. « Le compteur d’énergie numérique en est un bon exemple. Autrefois, on procédait chaque année à un relevé de compteur alors qu’aujourd’hui, le fournisseur d’énergie connaît la situation en temps réel. »

 « Le cloud offre des opportunités. Une entreprise moyenne ne dispose pas d’une infrastructure interne suffisante pour expérimenter l’IA. »

Xavier Van Vlasselaer, Solution Director Cloud & Infrastructure Services chez Capgemini

Cet exemple montre à quel point tout évolue peu à peu vers le monde du logiciel. « Sans le cloud, tout cela ne serait pas possible. Le cloud permet de faire évoluer les concepts métier. » Le choix des bons partenaires constitue un élément essentiel de la stratégie. Tout concentrer chez le même hyperscaler augmente les risques d’enfermement propriétaire. 

La durabilité en point de mire

« Cela dit, ce risque n’est en fait pas nouveau. Autrefois, vous décidiez de choisir d’investir dans une technologie particulière, mais celle-ci pouvait également disparaître du marché. » Certains principes de base restent d’application, du moins en théorie. Et dans le cloud également, il n’est guère judicieux de mettre tous ses œufs dans le même panier. « Il s’agit également d’une manière d’éviter l’enfermement propriétaire, ce qui vous permet de choisir quel service vous achetez chez quel fournisseur. »

À noter également que les entreprises s’intéressent désormais aussi davantage au caractère durable de leurs applications. « Il s’agit là d’une évolution que l’on constate clairement sur le marché. Il est peu à peu révolu le temps où les entreprises ne s’intéressaient qu’à l’aspect financier de leur migration vers le cloud. Désormais, celles-ci prennent aussi leur décision en fonction de la durabilité de la solution retenue. »

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