Approche pragmatique : chaque métier a ses propres besoins

Schématiquement, le département ICT doit se concentrer par priorité sur le service qu’il offre par le biais de ses solutions ICT. Les applications sont au coeur de la problématique, et non l’infrastructure sous-jacente. Il s’agit là d’une vision qui implique un nouveau type de pragmatisme. Aujourd’hui, le choix entre l’on-premise (sur site) et le cloud est tout sauf absolu. En fonction de chaque situation, l’entreprise choisit la solution la mieux adaptée.

En pratique toutefois, le choix entre l’infrastructure sur site et dans le cloud n’est souvent pas évident. De très nombreux éléments entrent en jeu. Il s’agit en l’occurrence tant de considérations techniques, comme la vitesse et l’échelle, que de facteurs comme les coûts, la sécurité et la flexibilité. C’est notamment ce dernier aspect qui suscite des inquiétudes. ” Il faut pouvoir déplacer rapidement une charge de travail “, explique Guy Dierckx, Team Leader Storage Engineering chez Proximus, ” non seulement de l’on-premise vers le cloud et vice-versa, mais éventuellement aussi d’un fournisseur cloud vers un autre. ” Une question – sans parler des coûts associés – que les entreprises prennent manifestement trop peu en compte.

Guy Dierckx, Team Leader Storage Engineering chez Proximus : ” Les acteurs du cloud s’appuient sur du matériel courant, tout en définissant la redondance et l’évolutivité nécessaires par le biais du logiciel.

Valeur ajoutée

L’époque où les entreprises considéraient l’ICT comme un simple facteur de coût est peu à peu révolue. Les liens étroits entre métier et ICT font en sorte que les entreprises ont conscience de la valeur ajoutée que peut générer directement l’ICT. ” C’est précisément dans ce contexte qu’il serait erroné de considérer le choix entre l’on-premise et le cloud comme une fin en soi “, estime Guy Dierckx. En effet, l’ICT constitue un moyen simple de créer précisément de la valeur ajoutée. Traditionnellement, l’ICT se concentre sur trois aspects : la qualité du service offert, la disponibilité de ce service et l’optimisation financière associée.

Guy Dierckx
Guy Dierckx© Jan Locus

” Pourtant, le cloud a modifié cette vision “, poursuit Guy Dierckx. ” Software eats the world “. Dans l’ICT traditionnelle, la redondance et l’évolutivité sont intégrées dans le matériel. Or les acteurs du cloud s’appuient sur du matériel courant, tout en définissant la redondance et l’évolutivité nécessaires par le biais du logiciel. “

” Les véritables avantages du cloud n’apparaissent que lorsque l’on peut travailler en cloud-native “, estime Reinoud Reynders, IT-Manager Infrastructure & Operations à l’UZ Leuven. ” Ce n’est qu’alors que l’on peut vraiment exploiter l’évolutivité du cloud. ” Tel ne peut cependant être le cas que si l’ensemble du stack migre dans le cloud. Dans le contexte d’une clinique, une telle évolution se révèle souvent difficile. ” Pour certaines applications, la moindre suspension n’est pas admise “, poursuit Reinoud Reynders. ” Songez à l’imagerie dans un bloc opératoire. ” Pour éviter cette latence, l’on-premise reste dans ce cas la solution la mieux adaptée. ” En pratique, nous optons aujourd’hui autant que possible pour le cloud-ready “, fait remarquer Reinoud Reynders. ” Cela nous permet de basculer facilement du sur site vers le cloud lorsque l’opportunité se présente. Nous gardons toutes les options ouvertes. “

Reinoud Reynders
Reinoud Reynders© Jan Locus
Udo Würtz, Chief Evangelist Data Center Business chez Fujitsu: ” Le choix n’est jamais binaire. Dans un cas, l’on-premise est la bonne réponse alors que dans l’autre, il s’agira du cloud.

Rien n’est binaire

En d’autres termes, une approche pragmatique se révèle souvent être la meilleure solution, l’organisation choisissant pour chaque situation la réponse la mieux adaptée. ” Tout dépend du contexte “, précise Russell Fishman, Director Product Marketing Converged Infrastructure chez NetApp. ” Si des entreprises optent aujourd’hui pour le modèle hybride, c’est souvent en raison du fait que des applications comme VMware sont disponibles ” as-a-Service ” via Amazon et Microsoft Azure. La situation est idéale. ” En pratique cependant, l’entreprise préfère garder un certain contrôle. Bref, le choix n’est jamais binaire. ” Si vous lancez une application destinée à un vaste public, il se révèle souvent difficile de savoir comment les choses vont évoluer “, remarque Udo Würtz, Chief Evangelist Data Center Business chez Fujitsu. ” Attirera-t-elle dix clients ? Ou s’agira-t-il rapidement de dix millions ? Dans le premier cas, l’on-premise constitue la réponse adaptée, alors que dans l’autre, l’élasticité du cloud offre un avantage important. “

Reinoud Reynders
Reinoud Reynders© Jan Locus

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