Cegeka veut prendre part à la quatrième licence 5G
Alors que les enchères pour la 5G risquent d’accuser du retard en raison de divergences politiques, Cegeka déclare se porter candidate, conjointement avec des partenaires, à une licence 5G, selon le journal De Tijd.
L’acteur IT d’Hasselt, où l’ex-directeur de LRM Stijn Bijnens est depuis peu le CEO, déclare au journal d’affaires ne pas envisager d’installer lui-même un réseau ou des pylônes. Il révèle cependant qu’il négocie avec des acteurs non nommément cités en vue de constituer un consortium.
Le rôle de Cegeka serait surtout de concevoir des applications concrètes. “La 5G est un important moteur de croissance pour nous. Le jeu politique autour de la 5G est hallucinant”, affirme Bijnens dans De Tijd.
Et de se référer ainsi aux chamailleries entre (surtout) l’Open VLD et la N-VA. La semaine dernière, on apprenait en effet que la concertation sur la 5G avait échoué entre le fédéral et les régions, ce qui fait qu’il y a un grand risque que la mise aux enchères des fréquences soit postposée au moins de quelques mois, jusqu’après la formation d’un nouveau gouvernement.
Au niveau formel, la mésentente trouve son origine dans les rentrées des enchères, qui vont aujourd’hui à raison de 80 pour cent dans les caisses de l’Etat fédéral et de 20 pour cent dans celles des régions. Or la Flandre revendique une part plus importante.
En arrière-plan toutefois, il en va autrement: c’est ainsi qu’au niveau flamand, la N-VA, qui fait encore bien partie du gouvernement régional, ne veut rien entendre jusqu’à ce que l’accord sur l’emploi soit entériné. La contre-proposition de la N-VA de suivre le plan d’Agoria et de mettre dès à présent aux enchères la bande des 3,6 GHz, n’est cependant pas du goût de l’Open VLD, car à ce moment-là, un quatrième opérateur ne pourrait pas se présenter et il n’y aurait guère de chance pour qu’il concoure par la suite encore à une partie du spectre.
La 5G façon brugeoise
L’entreprise brugeoise Citymesh, surtout connue pour ses solutions wifi, fait par ailleurs observer qu’elle est aujourd’hui la seule à pouvoir déjà mettre en oeuvre des réseaux 5G et ce, même si cela résulte plutôt d’un hasard.
En 2015 et pour une période de dix ans, l’entreprise a en effet détenu un fragment du spectre que l’Europe désigna ensuite comme bande 5G primaire. En tant qu’opérateur télécom reconnu, Citymesh est donc dès aujourd’hui autorisée à proposer la 5G. L’entreprise même déclare cependant qu’elle examine surtout des solutions professionnelles, telles des applications cruciales au niveau des processus et des entreprises, notamment sous la forme de réseaux 5G privés pour ces dernières.
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