Un double rachat devrait préparer ESAS à la croissance de l’internet des objets

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Pieter Van Nuffel Journalist DataNews

L’installateur IoT ESAS rachète BAM Infratechniek België et Telektronika et voit ainsi son personnel gonfler d’un coup de 270 collaborateurs. L’entreprise de Wilrijk entend ainsi se préparer à la vague d’appareils intelligents qui va déferler sur nous.

On connaît surtout ESAS en tant que sous-traitant d’installations TV et internet pour Telenet et Proximus, mais la firme anversoise étend toujours davantage aussi son focus aux services IoT (Internet of Things). Pensons au placement de compteurs d’électricité intelligents chez les particuliers ou à la gestion d’appareils connectés à internet pour le compte d’autres entreprises.

Pour lancer des applications IoT, ‘smart cities’ (villes connectées) et voitures autonomes, il conviendra cependant dans les années à venir d’adapter aussi les réseaux existants et de déployer de nouveaux réseaux à fibre optique et 5G. C’est dans cette optique qu’il faut considérer le rachat des entreprises néerlandaises Teletronika et BAM Infratechniek (uniquement la branche belge dans ce dernier cas).

Ces entreprises, toutes deux spécialisées dans l’installation de réseaux de télécommunications, sont complémentaires aux autres activités d’ESAS, selon le CEO Robert Decant: “Ce duo d’entreprises dispose de pas mal d’expérience et d’expertise au niveau du développement, de l’ingénierie, du déploiement, des services et de la maintenance de réseaux à fibre optique, coax et cuivrés. Grâce à ces rachats, le groupe ESAS enregistrera un chiffre d’affaires de quasiment 120 millions d’euros et verra le nombre de ses collaborateurs atteindre les 1.650 personnes au Benelux.”

Ces acquisitions sont essentielles pour les projets d’avenir d’ESAS, toujours selon le CEO: “Les réseaux de télécommunications deviennent toujours plus importants. Les nouveaux services exigent sans cesse davantage de largeur de bande et dans les années à venir, c’est une gigantesque quantité d’appareils intelligents qui devront être connectés aux réseaux existants. Tout cela fera partie de ce qu’on appelle l’internet des choses. Nous allons y réagir avec une équipe renforcée, plus forte et plus spécialisée”, conclut Decant.

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