‘Risque limité de fraude à l’identité après la fuite de données chez GGD aux Pays-Bas’

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Le risque qu’on en arrive à de la fraude identitaire avec les données personnelles volées aux Pays-Bas dans les systèmes anti-corona du Gemeentelijke Gezondheidsdienst (GGD), est limité, selon le Rijksdienst voor Identiteitsgegevens (RvIG).

Lors de la fuite, ce sont notamment des données d’adresse, des numéros de téléphone et des numéros de services citoyens (bsn) qui ont été dérobés. Mais rien qu’avec ces données, il n’est pas possible d’ouvrir des comptes en banque ou de clôturer des abonnements téléphoniques, selon le RvIG (service national des données d’identité néerlandais). Le numéro de service citoyen est, toujours selon le RvIG, ce qu’on appelle un numéro ‘sans information’, puisque les autorités ne l’utilisent que pour le traitement des données personnelles et pour le contact avec les citoyens. Pour ce qui est par exemple de l’ouverture d’un compte en banque, il faut aussi un document d’identité ou une copie de ce dernier, tel un passeport ou un numéro de document.

Le service national des données d’identité gère notamment l’Enregistrement de base des Personnes et délivre des numéros de services citoyens. Le Centraal Meldpunt Identiteitsfraude en -fouten (CMI) est lui aussi hébergé au sein du service. Les citoyens néerlandais qui craignent que leurs données personnelles n’aient été volées, peuvent prendre contact avec le GGD. S’il s’avère réellement que leurs données ont été abusées, le GGD les oriente alors vers le CMI, où ils peuvent faire une déposition.

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