Lilium veut combiner l’atterrissage vertical avec des vitesses élevées à l’horizontale
Les taxis volants de l’entreprise allemande Lilium progressent encore. Après avoir décollé à la verticale, les appareils avec équipage ont atteint une vitesse de 100 kilomètres à l’heure. La firme compte toutefois accroître encore cette vitesse pour la porter à 300 kilomètres à l’heure.
Du premier vol d’essai effectué en mai, il était déjà clair que les appareils pouvaient décoller et atterrir à la verticale. A présent, Lilium a aussi réussi à permettre au taxi de manoeuvrer dans les airs et de voler à une vitesse de 100 kilomètres à l’heure.
La jeune entreprise allemande souhaite lancer d’ici 2025 sur le marché des centaines de ces taxis à propulsion électrique dans plusieurs pays. Ils devraient alors atteindre une vitesse de quelque 300 kilomètres à l’heure et offrir une autonomie de 300 kilomètres également. Ils pourraient ainsi voler de ville en ville et ne seraient pas limités à des vols intra-urbains. Un Lilium pourrait alors effectuer un vol d’Amsterdam à Bruxelles en une heure.
Lilium a pour ce faire engagé un vétéran de l’aviation, Yves Yemsi. Ce dernier a été recruté pour diriger le programme. Précédemment, Yemsi a travaillé sur l’Airbus A350, un avions commercial largement utilisé.
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Les taxis de Lilium sont équipés de cinq sièges. Sous la coque, on trouve 36 petits moteurs à réaction. Les Lilium ont aussi des ailes. Ils décollent à la verticale, tout comme les hélicoptères, mais au niveau du look, ils ressemblent davantage à des avions. Les taxis volants des concurrents, tels Airbus et Volocopter, font avec leurs rotors davantage penser à des drones.
Volocopter a aujourd’hui même effectué un vol d’essai réussi à Singapour. L’ère des vols de taxis commerciaux semble ainsi progressivement se rapprocher, même si Chris Tampère, professeur de trafic et d’infrastructures à la faculté d’ingénierie de la KU Leuven, modère les attentes dans le dernier numéro de Data News. Selon Mark Vanlook, CEO de Droneport, il n’existe actuellement pas vraiment non plus d’acceptation sociale pour le transport de personnes à bord de drones.
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