La société-mère de Facebook s’oppose à la revente forcée de Giphy

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Meta, la société-mère de Facebook, va en appel d’une ordonnance britannique de revente de la plate-forme d’animation Giphy. Selon le groupe du directeur Mark Zuckerberg, il n’y a absolument aucune preuve que le rachat de la base de données d’animations gif en 2020 par la firme de médias sociaux nuise exagérément à la concurrence.

Le contrôleur britannique du marché CMA en est pourtant récemment arrivé à cette conclusion et a jugé par conséquent que la fusion devait être annulée. Selon le CMA, l’accord Giphy serait surtout un obstacle pour la concurrence sur le marché des publicités en ligne. C’est ainsi que Meta pourrait supprimer des animations gif sur les plates-formes concurrentes, a argumenté le contrôleur.

Giphy est une base de données d’animations gif pour médias sociaux et applis de clavardage. Elle permet aux utilisateurs d’agrémenter leurs communications ou leurs messages sur les médias sociaux. Les animations peuvent également être utilisées pour des publicités. Pour l’ex-Facebook, ce rachat était logique en mai de l’année dernière. La moitié de l’ensemble des animations envoyées à partir de Giphy aboutit en effet sur des applis ou des sites web de l’entreprise.

Ce rachat avait précédemment déjà valu à Meta une amende de 50,5 millions de livres (44,5 millions d’euros) de la part du CMA. Giphy devait en effet être maintenue séparée du reste du groupe, avant que la Grande-Bretagne ne donne son feu vert, mais la société-mère de Facebook, Instagram et WhatsApp n’a guère fourni d’informations à ce propos.

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