La nouvelle génération de Snapdragon introduira l’IA générative dans les smartphones, PC et voitures

© Getty Images

Les futurs processeurs Snapdragon de Qualcomm intégreront l’IA générative directement sur la puce. En plongeant ainsi dans l’intelligence artificielle, le constructeur américain trouvera aussitôt un nouveau champ de bataille l’opposant à son homologue du secteur, Nvidia.

Lors du Qualcomm Summit que le fondeur de puces américain organisera fin octobre sur l’île hawaïenne de Maui, on trouvera un premier aperçu de la nouvelle génération de puces Snapdragon de la marque intégrant l’IA générative. L’intelligence artificielle incorporée au processeur System on a Chip (SoC) d’un smartphone représente le ‘Graal’ pour Qualcomm, selon Ziad Asghar, directeur de la gestion des produits, qui s’est confié au site technologique américain CNET: l’IA on device, qui a un accès direct aux données des utilisateurs comme les modèles GPS, résultats de recherche et photos, est beaucoup plus réactive que l’IA générative installée quelque part dans un nuage. De plus, c’est mieux pour la confidentialité, car toutes les données des utilisateurs n’ont pas besoin d’être envoyées sur internet pour qu’on y applique l’intelligence artificielle.

KITT pour de vrai

La première application des SoC pilotés par l’IA aboutira probablement sur les smartphones du segment premium, à entendre Qualcomm. Mais le fabricant souhaite également lancer des solutions similaires d’IA sur puce pour les PC et les automobiles. Là, avec le logiciel ad hoc (Qualcomm a déjà déjà recours au modèle de langage LLama de Meta pour les premières expériences), elle pourra, par exemple, devenir un assistant personnel. Un assistant qui se trouvera sur l’appareil lui-même et qui ne nécessitera pas d’être évoqué en passant par le cloud. “Pour ceux d’entre nous qui ont grandi en regardant Knight Rider à la télé, KITT sera désormais bien réel”, a déclaré Asghar à CNET.

Le combat pour l’IA entre les fondeurs de puces

Il existe déjà sur le marché des smartphones qui fournissent l’IA directement à partir des puces internes: des fabricants comme Apple et Samsung, par exemple, l’ont intégrée dans leurs appareils. Mais l’application de cette IA intégrée est actuellement limitée à des tâches internes, telles que la gestion plus efficace des processus qui se déroulent au sein de l’appareil. L’intelligence artificielle incorporée qui génère efficacement des choses, est provisoirement différente encore. Mais la concurrence devient également plus forte dans ce domaine.

Outre Qualcomm, qui pourrait être la première firme à introduire les fonctions d’IA générative sur la troisième génération de son processeur Snapdragon 8 prévue pour l’année prochaine, son homologue du secteur Nvidia, par exemple, a également jeté son dévolu sur l’IA générative. C’est ainsi que la société californienne a développé une boîte à outils permettant aux développeurs de créer, tester et modifier rapidement des modèles d’IA générative préformés, alors que la future super-puce Nvidia GH200 devrait également être capable de gérer ‘les charges de travail de l’IA générative les plus complexes’, selon l’entreprise.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire