Starter de la semaine: Responsum aide les entreprises à gérer leurs données

Le co-fondateur Bavo Van den Heuvel (à gauche) et le CEO de Responsum, Alex Van Cauwenbergh. © Responsum

Si les données représentent un nouveau filon, elles doivent être sécurisées comme il se doit. La startup du Brabant Flamand Responsum propose pour ce faire une plate-forme web, qui rend non seulement vos collaborateurs conscients des dangers existants, mais veille à ce que tout soit fait dans les règles.

Les données sont importantes, et Alex Van Cauwenbergh, CEO de Cranium Group, le sait à nul autre pareil. Cela fait des années déjà que l’entreprise est une valeur confirmée dans le monde de la consultance en matière de données et de confidentialité. Le fait est qu’il observa qu’il y avait le besoin d’un prolongement logiciel à la gestion de l’entreprise. Il décida donc de créer avec Responsum une spin-off afin de trouver une réponse à ce besoin.

Cyber-crime et réglementation

‘Le marché de la collecte des données connaît deux importantes limites’, déclare-t-il tout de go. ‘Les cybercriminels qui tentent de mettre la main sur des informations, et les réglementations en tous genres, dont le GDPR est la plus connue. A présent que des amendes toujours plus nombreuses et élevées sont infligées à des infractions en la matière, il est nécessaire que les entreprises reçoivent de l’aide pour se mettre en règle. Et c’est là que notre plate-forme SaaS intervient.’

Il vaut mieux prévenir que guérir, dit-on. Voilà pourquoi tout commence par la prévention chez Responsum. ‘C’est ainsi que nous avons mis au point des outils avec lesquels un employeur peut former son personnel sur le plan du hameçonnage (‘phishing’). On peut faire suivre des simulations et s’il apparaît que quelqu’un est tombé dans le piège et a cliqué sur un lien suspect, nous l’orientons vers l’un de nos progiciels d’e-apprentissage qui lui fait davantage prendre conscience du problème.’

Ce qui rend Responsum si unique, c’est que l’entreprise place le contrôle entièrement dans les mains de l’employeur. Van Cauwenbergh: ‘On ne travaille pas avec nous dans le but que nous envoyions nous-mêmes toutes sortes de mails. Pas du tout. L’employeur que vous êtes, détermine qui sera testé parmi le personnel et comment. Via notre tableau de bord synoptique, vous pouvez décider tout entièrement par vous-même, sans que vous deviez avoir un arrière-plan informatique.’ Et cela ne doit pas non plus revenir trop cher, selon le CEO: ‘A partir de dix cents par cible, vous pouvez déjà mettre quelque chose en oeuvre, ce qui veut dire que pour cent euros, vous pouvez déjà tester et former mille membres de votre personnel.’

Vision des risques

De plus, le logiciel de Responsum aide aussi à détecter les points, pour lesquels les entreprises ne satisfont pas encore à la toute nouvelle réglementation en vigueur. ‘En associant mutuellement les processus professionnels, les données et l’infrastructure d’une firme, nous obtenons lors de chaque changement une vision très claire des risques. C’est ainsi que l’entreprise peut colmater les brèches et si, dans le pire des cas, une fuite d’informations a quand même lieu, générer une comptabilité transparente. Cela peut venir en aide pour maintenir une éventuelle amende aussi basse que possible et pour éviter une répétition.’

Avec une société-mère comme Cranium, il n’a guère été malaisé pour Responsum d’accomplir ses premiers pas sur le marché. ‘Nos clients étaient demandeurs de notre offre’, précise Van Cauwenbergh. ‘Dès à présent, quinze entreprises ont déjà souscrit le volet cyber-sécurité et chez deux autres, nous sommes en train d’implémenter aussi la partie confidentialité. Notre objectif est de trouver de plus en plus de clients grâce à de nouveaux partenariats, tels celui que nous possédons à présent avec Cranium. Et ici, nous ne perdons évidemment pas de vue le niveau international, car les risques et la problématique de la réglementation s’appliquent partout.’

Pour créer Responsum, il n’y a pas que Cranium qui a ouvert son portefeuille, mais aussi Van Cauwenbergh et le cofondateur Bavo Van den Heuvel eux-mêmes. En combinaison avec un subside de Vlaio de quasiment 500.000 euros et un prêt PMV de 200.000 euros, la jeune pousse a pu cumuler un capital d’un million d’euros environ. ‘A présent, nous sommes prêts pour la prochaine étape’, affirme le CEO, qui envisage une phase de capital-risque pour l’année prochaine. ‘Le but sera alors surtout l’internationalisation.’

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