Starter de la semaine: Paperbox régule votre flux de documents

Les fondateurs Maarten Callaert (à gauche) et Stijn Decubber, respectivement Product Lead et Tech Lead chez Paperbox. © Paperbox

A en juger par la quantité de solutions existantes, l’interminable flux de mails et de documents représente le principal problème que les entreprises doivent affronter. La jeune pousse gantoise Paperbox l’a bien compris et se risque donc sur ce marché avec une solution innovante, capable de gérer l’ensemble de la chaîne.

Le problème est bien connu: quasiment chaque entreprise est submergée de paperasses – sur papier ou sous forme numérique: factures, bons de commande, courriels, etc. ‘Les arbres empêchent de voir encore la forêt’, déclare en soupirant Maarten Callaert, fondateur de Paperbox. Il n’est par conséquent pas resté les bras croisés et a imaginé un outil capable de trier automatiquement tout le flux de documents. Paperbox sait à qui l’information est destinée et est capable d’analyser de plus près le document afin de franchir aussitôt les étapes suivantes. ‘Ce document est-il une facture? Un bon de commande? Notre système l’identifie sans problème, même s’il est mal scanné’, affirme Callaert.

Classement automatique

Comment est-ce possible? Grâce à l’intelligence artificielle évidemment. Via une API, la plate-forme rapatrie tous les documents et courriels, puis classe les données automatiquement par type de document. Un tableau de bord convivial donne ensuite au client accès à diverses cases avec ses factures, bons de commande, plaintes, etc.

‘A l’aide du natural language processing, nous parvenons à tirer des notions concrètes et des informations des documents’, explique Callaert. ‘Cela peut aller de choses comme un numéro de TVA, une date, l’expéditeur, jusqu’à par exemple aussi l’isolement de clauses et de paragraphes de contrats.’

L’algorithme de Paperbox est autodidacte, ce qui fait qu’il ne peut que s’améliorer. Mais qu’est-ce qui le rend vraiment meilleur que les solutions existantes sur la marché?

‘Du fait que nous nous focalisons fortement sur l’aspect AI, nous sommes convaincus que notre technologie d’apprentissage machine est nettement plus puissante que les autres outils’, nous répond-on. ‘De plus, nous essayons aussi de nous distinguer par une intégration fluide dans les processus existants et les équipes en place chez nos clients. La plate-forme est conçue de façon telle qu’elle peut non seulement s’intégrer de manière ultra-efficiente dans des processus existants, mais aussi que nos résultats peuvent être intuitivement visibles par l’utilisateur final.’

‘Table detection’

Lancée en juin, la start-up a entre-temps déjà accueilli six clients qui voulaient adopter la plate-forme SaaS. ‘Ils versent pour cela un coût mensuel basé sur le volume de documents. Nous avons déjà un important client du domaine logistique, mais aussi des PME de différents secteurs’, ajoute Callaert. Pour progresser, l’entreprise entend miser davantage sur la performance: ‘C’est ainsi que nous voulons aussi maîtriser la table detection, afin que les fiches de produits deviennent lisibles et que les annotations écrites à la main puissent être interprétées. En outre, nous allons bientôt élargir notre équipe de vendeurs et recherchons des partenariats en vue de commercialiser plus largement encore notre logiciel.’

En tant que spin-off (émanation) du spécialiste en AI ML6, Paperbox était directement certaine d’un financement de la part de sa société-mère Skyhaus. ‘Nous visons ainsi avant tout les marchés belge et néerlandais. En 2021 et 2022, c’est l’Allemagne et la Suisse qui seront à l’agenda du fait que ML6 est également solidement ancrée dans ces deux pays. Ce n’est qu’ensuite que nous envisagerons une expansion européenne et que nous verrons alors si un financement complémentaire s’avérera nécessaire.’

Paperbox

Siège social: Gand

Nombre d’associés: 2

Pas à la recherche de capital supplémentaire

Site web: Paperbox.ai

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