Broadcom finalement autorisée par l’Europe à racheter VMware

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Els Bellens

La Commission européenne a donné son agrément conditionnel au rachat de VMware par Broadcom pour un montant de 61 milliards de dollars.

Broadcom est l’un des principaux fondeurs de puces au monde, alors que VMware édite entre autres un logiciel de virtualisation souvent utilisé pour faire tourner toutes sortes de programmes sur un large éventail d’infrastructures de serveurs. Par ce rachat, Broadcom veut, à l’entendre, diversifier ses activités.

La Commission européenne avait précédemment eu des objections à ce rachat, essentiellement en raison de l’interopérabilité possible du logiciel hyperviseur de VMware. L’EU craignait que Broadcom ne favorise sa propre technologie en matière de puces, afin que VMware collabore plus facilement avec les semi-conducteurs, adaptateurs de stockage et autres composants de Broadcom, et fonctionne moins bien avec les composants de la concurrence.

Neutralité

Broadcom a à présent apparemment convaincu la Commission qu’elle n’envisageait pas de menacer la neutralité de VMware. Au fil de son histoire, la firme de virtualisation a toujours fortement misé sur l’interopérabilité avec toute une série de produits matériels, et cela ne devrait donc pas changer dans l’immédiat. Jusqu’à présent, VMware faisait encore partie d’un autre fabricant de hardware, Dell, qui la laissa opérer en grande partie de manière indépendante.

Après le feu vert donné par l’Europe, Broadcom doit encore recevoir l’approbation des autorités américaine et britannique de la concurrence. L’entreprise espère entériner le rachat pour le 1er novembre. Avec un montant de 61 milliards de dollars, cela devrait être le plus important rachat technologique à ce jour.

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