Google doit verser des millions pour violation d’un brevet de Sonos

Sonos Era 300. © Sonos
Pieterjan Van Leemputten

Google est de nouveau condamnée pour avoir violé un brevet de Sonos. Voilà pourquoi l’entreprise devra payer une amende pour chaque appareil vendu intégrant la technologie en question.

Google devra verser 32,5 millions de dollars en tout, soit 2,30 dollars sur plus de quatorze millions d’appareils qu’elle a vendus.

L’affaire porte sur la technologie de synchronisation de Sonos permettant aux haut-parleurs de reproduire de manière synchrone le même contenu audio dans toute une habitation. Suite à une collaboration préalable, Google aurait eu connaissance de cette technologie, avant de l’intégrer ultérieurement dans ses haut-parleurs intelligents.

En 2020, Sonos porta par conséquent plainte en Justice contre Google. En 2021, un juge donna raison à Sonos du fait que Google avait enfreint cinq brevets de Sonos. Suite à ce jugement, certains appareils de Google, fabriqués en dehors des Etats-Unis, furent interdits d’importation dans ce pays.

Une contre-plainte a ensuité été déposée, par laquelle Google affirma que Sonos avait elle aussi violé des brevets lui appartenant. Le litige entre les deux entreprises est également perceptible par le consommateur. C’est ainsi par exemple que le Sonos Era 100 récemment sorti ne dispose plus de la commande vocale de Google.

La semaine dernière, un juge a décidé qu’un autre brevet de Sonos est encore et toujours violé. Selon lui, il y a violation de la part des nouvelles versions ou des versions actualisées d’appareils de Google et ce, après la condamnation initiale de 2021.

Regret du juge

Le site spécialisé Law360 fait cependant observer que le juge regrette que les deux entreprises ne puissent régler leur litige entre elles. Et de fustiger les procès en matière de brevets dans leur ensemble. Il s’agit en effet souvent de questions techniques très spécifiques. Dans le même temps, les brevets sont depuis des années souvent utilisés comme des moyens pour forcer un homologue ou un concurrent du secteur à payer. La sentence complète est à découvrir ici.

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