La toute dernière puce IA de Nvidia pour les centres de données peut surchauffer les serveurs. L’entreprise de son côté affirme qu’il ne se passe rien d’anormal.
Nvidia avait en mars présenté sa série de GPU Blackwell, qui dispose d’une puissance de calcul allant jusqu’à 20 pétaflops. L’une de ces versions combine deux GPU en une seule puce, qui peut fonctionner jusqu’à 30 fois plus rapidement avec de grands modèles de langage (LLM). Voilà qui devrait garantir des réponses plus rapides et/ou une consommation d’énergie réduite.
Mais la puce présente aussi des problèmes. Blackwell était initialement prévue pour le deuxième trimestre de cette année (avril-juin), mais sa sortie avait été reportée. En octobre, l’entreprise annonçait qu’elle avait résolu un défaut de conception en collaboration avec TSMC, qui produit les puces de Nvidia.
A présent, The Information révèle que Blackwell souffre également d’un problème thermique, en particulier dans les serveurs abritant jusqu’à 72 de ces puces dans un seul et même boîtier. Nvidia aurait alors demandé à plusieurs reprises à ses fournisseurs d’ajuster la conception des armoires.
‘Pas anormal’
Nvidia elle-même déclare à l’agence Reuters qu’elle collabore à fond avec les fournisseurs de services cloud et que tout se passe normalement, comme prévu. Ce qui suggère qu’il n’est pas anormal que le concept soit modifié pour éviter ce genre de problèmes.
A leur tour, les obstacles rencontrés posent également des problèmes à certains acteurs majeurs du cloud et de l’IA. En tant que principal fournisseur de puces d’IA, Nvidia est un partenaire crucial pour les acteurs qui souhaitent actuellement démarrer des centres de données spécifiquement dédiés à l’intelligence artificielle (Meta, Microsoft, OpenAI, Google, etc.). Tant que les puces ne sont pas disponibles, leur puissance de calcul ne peut pas être utilisée.
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