Activision Blizzard verse 18 millions de dollars pour des comportements sexuels répréhensibles
L’arrangement conclu entre l’éditeur de jeux Activision Blizzard et une instance gouvernementale américaine à propos de comportements sexuels répréhensibles sur le lieu de travail a été finalement approuvé et ce, même si toutes les parties impliquées dans cette affaire ne sont pas satisfaites du résultat.
À propos d’Activision Blizzard, l’auteur de Call of Duty et World of Warcraft notamment, toute une série de dévoilements avaient vu le jour l’année dernière. Harcèlements, sexisme, attitudes intimes indésirables, partage de photos dénudées de collègues, personnel féminin sous-payé, aux possibilités de promotion moindres étaient monnaie courante dans cette entreprise. Une collaboratrice s’était même suicidée suite à de nombreuses brimades.
Un arrangement avait cependant été trouvé en septembre de l’année dernière. Activision Blizzard était prête à verser 18 millions de dollars pour mettre fin au procès intenté par le régulateur américain EEOC (Equal Employment Opportunity Commission). Cette semaine, le juge a laissé entendre qu’il allait approuver cet arrangement, selon le Wall Street journal.
Le fait que la procédure ait duré si longtemps, est dû à un autre litige juridique, qui fit traîner la plainte des mois durant. C’est ainsi que tant l’EEOC que le DFEH (le Department of Fair Employment and Housing) interviennent dans cette affaire, la première étant une instance fédérale et le second une instance de l’état de Californie.
Le DFEH estime que l’arrangement porte atteinte aux droits des états dans leur juridiction et que la prompte volonté de payer de la part d’Activision Blizzard n’a pas suivi la procédure juridique normale. Le Washington Post prévient que l’arrangement actuel conclu avec l’EEOC pourrait potentiellement empêcher d’autres procès, alors que le DFEH agit en général de manière plus agressive, ce qui pourrait nuire aux victimes.
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