« Vous devez surtout savoir pourquoi vous choisissez le cloud »

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5 juin 2024, 06:00 Mise à jour le: 12 juin 2024, 08:25

Le cloud est plus qu’une alternative à l’infrastructure sur site. En effet, il ouvre la voie à des modèles opérationnels totalement nouveaux. La première chose dont une entreprise a besoin, ce n’est pas tant d’un service cloud que d’une stratégie cloud.

« La cloudification est un élément de la transformation numérique de l’entreprise », estime Filip Marchal, Manager Private Cloud chez Proximus NXT. « Choisir le cloud permet de mieux se concentrer sur les activités se trouvant plus haut sur l’échelle, à savoir les activités à valeur ajoutée. Le cloud permet d’envisager des modèles opérationnels totalement nouveaux. » Le business : dans le contexte de la cloudification, c’est le mot qui vient en premier. En effet, le cloud offre instantanément l’évolutivité nécessaire, la réduction des délais de commercialisation et un terrain d’action à l’échelle mondiale. Dans le même temps, le recours à des services cloud nécessite un nouveau type de prise de conscience.

Au-delà de la réduction des coûts

Filip Marchal, Manager Private Cloud chez Proximus NXT

« Il convient de bien maîtriser les coûts. Le Lift & shift – par lequel des applications existantes sur site sont migrées vers le cloud sans aucune adaptation préalable – se révèle souvent plus coûteux que la gestion d’une infrastructure sur site. Le cloud exige une autre approche, une autre manière de travailler. Certes, il est possible de mettre très rapidement un environnement de développement en place ou de déployer une application au niveau mondial. Mais si les coûts ne sont pas pris en compte, la facture risque très vite de s’emballer. »

Il ne faudrait donc pas considérer le cloud simplement comme un moyen de réduire les coûts. Il faut voir plus loin. « Vous devez surtout savoir pourquoi vous choisissez précisément le cloud. Dans l’idéal, il faudrait opter pour la solution qui répond le mieux aux besoins. Or ce n’est pas toujours le cloud. C’est ce que l’on constate clairement avec l’edge, où les entreprises préfèrent conserver leur infrastructure au plus près de leurs environnements opérationnels. »

Cadre plus vaste

Pour choisir la meilleure approche en tant qu’entreprise, il importe de définir une stratégie claire. « Se contenter de ‘faire du cloud’ est une erreur classique », insiste Filip Marchal. « Il faut l’envisager dans le contexte plus large de la transformation numérique. Idéalement, il faudrait commencer par mettre en place un centre d’excellence qui permettra de susciter une prise de conscience dans l’ensemble de l’organisation et de définir une politique concrète. Pour ce faire, un bon équilibre entre gouvernance et métier se révèle nécessaire. »

« Tout évolue vers une approche définie par le logiciel. Le cloud n’est pas seulement une partie du défi, mais aussi de la solution. »

Filip Marchal, Manager Private Cloud chez Proximus NXT

Les opportunités qu’offrent les applications cloud se situent notamment au niveau des organisations qui disposent de gros volumes de données. « Songez aux fournisseurs d’énergie », indique Filip Marchal. « Ils ont installé sur leurs réseaux des capteurs qui collectent des données de mesure. L’analyse de telles données permet notamment d’envoyer sur place des techniciens de manière très ciblée plutôt que leur faire exécuter des contrôles intermédiaires à des endroits où ce n’est pas forcément nécessaire. Sans cloud, une telle approche n’est évidemment pas possible. »

Tout est logiciel     

Cet exemple montre à quel point tout évolue peu à peu vers le monde du logiciel. « Autrefois, tout était infrastructure, alors qu’aujourd’hui tout évolue en direction d’une approche définie par le logiciel. » La vitesse à laquelle les hyperscalers développent et commercialisent de nouveaux services en est la preuve. « Une entreprise classique serait incapable d’aller plus vite ou de faire mieux. C’est un avantage de pouvoir accéder à un tel réservoir de nouvelles idées pour le métier. Mais il y a un danger potentiel : si vous exploitez très rapidement ce type de services en préversion, il existe toujours le risque de les voir disparaître subitement du catalogue de l’hyperscaler. »

La sécurité, point d’attention supplémentaire

Au-delà des choix stratégiques, se pose la question du déploiement opérationnel des solutions. La sécurité représente à cet égard un élément essentiel. « Ces dernières années ont vu apparaître de très nombreuses législations nouvelles qui ont un impact sur la gestion des données dans le cloud. De même, d’autres réglementations – dont le RGPD – imposent aux entreprises de bien réfléchir aux types de données qu’elles migrent ou non dans le cloud. Dans ce contexte, le rôle du Data Protection Officer devient toujours plus important. »

Par ailleurs, il faut s’attendre à voir d’autres législations – songez à NIS2 ou à l’IA Act européen – impacter systématiquement le recours à des services cloud. Dès lors, la fonction de Chief Information Security Officer ne cessera de se renforcer dans l’entreprise. « Dans le même temps, le cloud offre également des outils permettant d’appliquer ou d’imposer ces nouvelles dispositions. C’est notamment le cas de la protection des données grâce à la technologie confidential compute ou à l’application de la politique en matière de sécurité. Dès lors, le cloud n’est pas seulement une partie du défi, mais aussi de la solution. »

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