Travailler dans l’ère hybride: “Le cloud permet de travailler bien plus efficacement”
La pandémie a incontestablement fait du ” travail hybride ” une tendance durable. Même la plupart des PME sont désormais convaincues des avantages de combiner le travail au bureau et à domicile : cela permet d’accroître l’efficacité et de mieux concilier carrière et vie privée. Cela ne signifie toutefois pas qu’il n’y a plus de défis à relever. Le groupe automobile Mazuin et l’entreprise technologique Teamleader en témoignent sur Canal Z. Orange peut vous fournir des conseils et une assistance pour mettre en oeuvre l’infrastructure et la technologie nécessaires au travail hybride.
Vincent Desmarets est Product Manager B2B chez Orange. Il encadre les partenariats autour du travail hybride impliquant des entreprises de nombreux secteurs dans le cadre de l’activité globale d’Orange. Diederik Beckers est pour sa part Product Development Manager Collaboration chez BKM-Orange, l’intégrateur TIC d’Orange Belgium, qui fournit aux clients de tous les secteurs une plateforme de téléphonie dans le cloud appropriée, dotée de nombreuses fonctionnalités sur mesure. ” Nous travaillons en quelque sorte en duo, même si nous avons chacun nos spécificités “, déclarent-ils de concert.
Pourquoi la ” percée ” du travail hybride a-t-elle eu un tel impact sur votre travail ?
Diederik Beckers : ” Le travail hybride signifie : ne pas travailler du même endroit en permanence. Cela nécessite de pouvoir effectuer votre travail efficacement depuis n’importe où et de rester en contact avec votre entreprise et vos collègues. Dans la pratique, c’est possible grâce à l’utilisation d’outils de collaboration, dont Teams est l’exemple le plus connu. “
Vincent Desmarets : ” Un central téléphonique reste également un outil de base important pour faciliter la collaboration. Lorsque les collaborateurs de votre entreprise sont dispersés, il devient essentiel que celle-ci reste facilement accessible pour ses clients et ses partenaires. ”
D. Beckers : ” En fait, tout ce qui permet l’interaction, des casques d’écoute aux tableaux blancs numériques, en fait partie. Avec nos services, nous favorisons tous ces outils, donc des personnes comme nous facilitent forcément le travail hybride. ”
Découvrez comment le groupe automobile Mazuin gère le travail hybride.
Quel effet l’augmentation considérable de la demande de formes de travail hybrides a-t-elle eu sur la technologie ?
V. Desmarets : ” L’obligation de télétravail a créé un large éventail de formes de travail hybrides, mais a également accéléré la numérisation de notre économie. Le travail hybride, par exemple, s’est révélé être un catalyseur du passage au cloud. Les entreprises qui souhaitent organiser le travail de leurs équipes dans un environnement hybride performant doivent pouvoir accéder facilement à toutes les applications requises. Le choix de passer au cloud est alors vite fait. Avec l’avantage que vos systèmes sont toujours à jour et mieux protégés contre les cyberattaques. ”
D. Beckers : ” Ce phénomène a aussi engendré une course contre les fournisseurs de services dédiés au travail hybride. Nous avons constaté que toutes les plateformes ont connu un développement considérable et que la standardisation va bon train. Ce nouveau marché offre des perspectives, mais pose également des défis majeurs. D’une part, nous devons suivre les nouveaux développements, mais d’autre part, nous devons maintenir les systèmes actuels à jour pour nos clients. Nous ne pouvons donc jamais faire table rase du passé, nous cherchons toujours le bon équilibre. “
Vous êtes devenu un intégrateur de TIC. Comment parvenez-vous à vous différencier sur ce marché concurrentiel ?
D. Beckers : ” Notamment en élaborant un maximum de solutions sur mesure. En tant qu’intégrateur, nous excluons délibérément une stratégie universelle. Nous essayons d’intégrer les nouvelles fonctionnalités dans les structures en place et, dans la mesure du possible, nous créons des outils destinés à des marchés de niche. Cela nous permet de traduire notre expertise en valeur ajoutée pour l’entreprise. Un exemple est l’intégration d’un système avec chatbot et centre d’appels sous-jacent dans Teams. ”
V. Desmarets : ” En guise d’avantage supplémentaire, nous offrons à nos clients un guichet unique. En réalité, on peut s’adresser à nous pour tous les défis liés au travail hybride. Je pense donc aussi à la cybersécurité, par exemple. C’est particulièrement intéressant pour les petites entreprises, car elles disposent de moins de personnel pour relever tous les défis liés aux TIC. ”
La fourniture de solutions sur mesure requiert une connaissance précise du client et de ses besoins. Comment se concrétise une telle formule sur mesure ?
D. Beckers : ” Nous commençons toujours par un entretien de prise de contact chez notre client. C’est ainsi que nous essayons de découvrir sa culture et sa vision de l’avenir. Concrètement, l’un de nos architectes solutions cartographie le flux de l’entreprise et identifie les besoins spécifiques liés au travail hybride. Nous réalisons également un audit de l’infrastructure en place. Cela nous permet d’identifier les améliorations qui pourraient conduire à une situation idéale. Prenons, par exemple, la puissance de la connectivité, qui est souvent renforcée pour que les solutions choisies fonctionnent sans failles. Sur la base de tout cela, nous pouvons alors élaborer une configuration spécifique et déterminer le coût. ”
V. Desmarets : ” Lorsqu’on parle de sur mesure, les gens ont tendance à penser aux grands acteurs, mais cela ne doit absolument pas être le cas. Cette approche s’applique aussi bien aux grandes qu’aux petites entreprises. Parce qu’en pratique, chaque outil doit être intégré dans le fonctionnement existant d’une entreprise, une approche sur mesure est avantageuse pour tous. Je pense, par exemple, à relier le système CRM au central téléphonique. Le travail hybride implique donc toujours des défis multiples. “
Pour conclure, quel est le principal enseignement que vous tirez de deux ans et demi d’accélération de la croissance du travail hybride ?
D. Beckers : ” Jusqu’à présent, l’évolution a toujours été abordée de manière très technologique, mais dans la pratique, je constate que nous devons remettre l’aspect humain au centre des préoccupations. Il est essentiel d’impliquer vos collaborateurs, y compris ceux qui, par exemple, ne sont pas très enthousiastes à l’idée de travailler à distance et qui accordent une importance capitale aux contacts sociaux au bureau. On l’a peut-être un peu trop oublié ces dernières années. “
Cliquez ici pour plus d’informations.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici