L’IT hybride est le nouveau standard
Le centre de données sur site résiste. L’architecture hybride – qui combine l’on-premise (sur site) et le cloud – s’impose comme le nouveau standard. La nature de l’application décide en grande partie de l’infrastructure sous-jacente. En pratique, l’accent est dès lors davantage mis sur le cloud-ready: tout ne migre pas forcément dans le cloud, mais peut migrer quand la nécessité se fait sentir.
Il n’y a pas si longtemps encore, tout le monde était convaincu que le cloud allait tout modifier. Le centre de données traditionnel semblait voué à la disparition. Mais aujourd’hui, la donne a changé. Les entreprises ont abandonné le dogme du cloud salvateur. ” Nous nous trouvons de fait dans un monde hybride “, estime Russell Fishman, Director Product Marketing Converged Infrastructure chez NetApp. ” Le centre de données sur site continue à jouer un rôle important. “
Le niveau de pertinence du datacenter sur site est toutefois différent d’une entreprise à l’autre. Au final, c’est la nature de l’application qui détermine en grande partie où celle-ci doit être idéalement installée : sur site ou dans le cloud. ” Beaucoup dépend en effet de l’application elle-même “, précise Wim Heylen, Head Cloud-Native Platforms du Groupe KBC.
” Nous constatons que l’utilisation du cloud continue à augmenter, mais je suis convaincu qu’à long terme, le modèle hybride subsistera. ” Le caractère pragmatique de cette approche hybride s’explique par le fait que les entreprises entendent être prêtes pour le cloud. ” Nous ne considérons pas le cloud tant comme un but en soi que comme une possibilité parmi d’autres “, ajoute Wim Heylen. ” Lorsqu’il apparaît que le cloud se révèle être la meilleure option pour une application déterminée, nous sommes prêts à franchir ce pas. “
Wim Heylen, Head Cloud-Native Platforms du Groupe KBC: ” Le cloud n’est pas une fin en soi. Mais qu’il s’agit d’une meilleure option pour une application déterminée, nous sommes prêts à franchir le pas.
Le cloud est synonyme d’inspiration
Le choix d’une infrastructure hybride s’explique essentiellement par la réalité du marché. En effet, celle-ci a fortement évolué. C’est ainsi que les entreprises s’efforcent d’atteindre un time-to-market toujours plus réduit pour leurs nouvelles applications et fonctionnalités. Dans le même temps, les applications mobiles prennent une importance sans cesse croissante. Très souvent, le cloud représente une manière efficace d’apporter une réponse à ces deux problématiques. Mais il existe aussi des entreprises qui préfèrent se laisser inspirer par le cloud. ” Les possibilités offertes par le cloud nous permettent d’apprendre beaucoup “, indique Reinoud Reynders, IT-Manager Infastructure & Operations à l’UZ Leuven. ” Et nous appliquons ensuite ces enseignements au sein de notre datacenter sur-site. “
C’est ainsi que l’UZ Leuven a organisé l’essentiel de son stockage de données sur-site. ” Nous avons mis en oeuvre la technologie snapshot de NetApp et leur vision du stockage basé sur le Data-Fabric dans notre centre de données “, ajoute encore Reinoud Reynders. ” Ce faisant, nous sommes en mesure d’optimiser très facilement la disponibilité, les SLA et les coûts. Nous nous inspirons des idées du monde du cloud pour améliorer notre infrastructure traditionnelle. ” L’UZ Leuven constitue un bel exemple de grande organisation – avec son vaste datacenter en conséquence – qui a fortement investi ces dernières années dans une infrastructure sur site. Avec pour résultat un datacenter offrant un haut niveau de maturité, à savoir largement automatisé et optimisé, flexible et dont la gestion est économiquement efficace.
Reinoud Reynders, IT-Manager Infrastructure & Operations à l’UZ Leuven: ” Nous nous inspirons des idées du monde du cloud pour améliorer notre infrastructure traditionnelle.
Infrastructure convergée
De même, les petites et moyennes entreprises recherchent ce type d’avantages. Pour leur datacenter sur site, elles pourraient trouver la solution dans une infrastructure convergée qui combine la puissance de calcul et le stockage, éventuellement associés au réseau et à la virtualisation, au sein d’une seule et même solution compacte. NFLEX – la nouvelle infrastructure convergée de Fujitsu et NetApp – en est une parfaite illustration. Pourtant, ce ne sont pas uniquement les coûts qui déterminent le choix entre cloud et sur site. Beaucoup dépend de la maturité du datacenter existant et du type d’applications que l’entreprise utilise. ” Finalement, il est sans doute préférable de privilégier une approche pragmatique de la question “, conclut Udo Würtz, Chief Evangelist Data Center Business chez Fujitsu. ” Le cloud n’est pas toujours la solution la mieux adaptée, et certainement pas toujours la moins chère. Pour de très nombreuses applications, l’on-premise reste l’option la plus intéressante, tant sur le plan financier que fonctionnel. “
Découvrez tout sur l’infrastructure convergée de Fujitsu et NetApp:www.Fujitsu.com/NFLEX
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