La liégeoise Nethys a conclu dès mai dernier un accord pour la vente du câblo-opérateur wallon Voo ainsi que de l’intégrateur pour entreprises et administrations publiques Win. Mais la manière a fait grincer des dents.
En fait, Voo serait cédée au fonds d’investissement américain Providence Equity, tandis que Win aurait reçu une offre d’Ardentia Tech. Or celle-ci a été fondée tout récemment par Stéphane Moreau notamment, l’un des patrons de Nethys.
Le dossier concerne également Brutélé, contrôlé en partie par une trentaine de communes wallonnes et bruxelloises. Celles-ci ont également une participation dans Voo, sachant que la vente était conditionnée à la cession par Brutélé de cette participation à Enodia, la maison-mère de Nethys. Or les discussions sont dans l’impasse. La situation énerve également Telenet qui envisage depuis un certain temps déjà le rachat de Brutélé.