BetaGroup étend sa gamme de services

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Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Du ‘speeddating’ entre starters et clients potentiels, des ‘package deals’ juridiques, le développement des relations entre starters belges et israéliens: voilà quelques nouvelles initiatives intéressantes lancées par BetaGroup.

BetaGroup est une organisation non marchande qui regroupe et accompagne les entrepreneurs internet, développeurs de logiciels, spécialistes du marketing numérique et esprits créatifs, et qui met sur pied chaque mois des événements de présentation, conférences, ateliers et autres causeries dans et autour de notre capitale.

Lors des événements ‘BetaInvest’ organisés en collaboration avec des investisseurs tels GIMV, Newion Investments et Emerge, BetaGroup joue aussi les intermédiaires entre ces derniers et les starters, et dans les prochains mos, la principale communauté web de Belgique va encore nettement étoffer sa gamme de services.

“L’objectif est de rapprocher davantage nos startups des clients potentiels et de les aider dans leur prospection”, explique Philippe Rangoni de BetaGroup. “Dans ce but, nous sommes en train de tisser un réseau de grandes sociétés autour de nous. Tel est le cas du consultant McKinsey, ainsi que du groupe de médias RTL qui est déjà partenaire.”

“La régie de RTL va par exemple inviter des annonceurs autour d’un thème spécifique (comme la publicité en ligne ou le serious gaming), et nous sélectionnons alors quelques starters désireux de venir se présenter. On pourrait comparer cela à une forme de ‘speeddating’ (rencontres) entre startups et clients potentiels.”

Autre nouveauté: BetaGroup va collaborer avec le bureau d’avocats bruxellois Van Olmen & Wynant, afin de pouvoir proposer à moindre coût des package deals juridiques. “BetaGroup entend devenir une sorte de legal hub pour startups, où nous pourrons proposer des services juridiques que les jeunes entreprises ne peuvent normalement pas se permettre”, ajoute Rangoni.

“Ces services peuvent porter sur la propriété intellectuelle, sur la façon de créer une société, sur les ‘termsheets’ et sur tout ce qui concerne les négociations avec des investisseurs,… et tout cela à des prix fixes. Pour quelques milliers d’euros, les candidats pourront faire appel à des avocats très réputés.”

Israël

Enfin, BetaGroup va soutenir les starters israéliens qui veulent venir s’établir à Bruxelles. “Lorsque les Israéliens se tournent vers l’Europe, ils regardent d’abord souvent vers Londres, mais notre capitale offre elle aussi pas mal d’avantages concurrentiels”, suggère Rangoni.

“La ville est financièrement plus abordable et se trouve grâce à sa position centrale à une petite heure de Paris, d’Amsterdam, de Londres et de Berlin. Autres points intéressants: les institutions européennes sont installées à Bruxelles, et nous disposons évidemment en Belgique de personnes très bien formées.”

BetaGroup a du reste déjà pu convaincre une startup à venir s’établir à Bruxelles. “Il s’agit de CrowdX, une petite entreprise qui fait de l’analytique de données pour les opérateurs télécoms. Ce starter est très intéressé par le programme d’investissement ‘Horizon 2020’ de la Commission européenne pour son développement. Evidemment, il y a encore le fait que de très nombreux opérateurs télécoms sont actifs sur le Vieux Continent.”

“BetaGroup doit devenir un lien essentiel entre Bruxelles et Tel Aviv”, conclut le Bruxellois. “Et l’interaction doit se faire dans les deux sens. Les startups belges doivent se familiariser avec le – fantastique – écosystème local, alors que les petites entreprises israéliennes doivent apprendre à connaître Bruxelles en tant que base pour partir à la conquête de l’Europe.”

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