Starter de la semaine: Squidll propose de l’aide urgente en cas de besoins linguistiques

Kathleen Heireman, managing director. © Squidll

De l’assistance de première force pour des problèmes linguistiques grâce à la technologie: voilà ce que veut offrir aux clients la jeune pousse courtraisienne Squidll, une branche de l’expert linguistique BLCC. Parce qu’il s’avère parfois simplement trop tard pour entamer encore un cours de langue de longue haleine.

Le problème se résume en effet souvent en l’absence de temps, alors que tout-à-coup, on vous demande de rédiger un mail super-important en néerlandais ou de mener un entretien en anglais. Le mieux que vous puissiez alors faire, c’est demander une aide spécifiquement axée sur le sujet abordé. Or c’est précisément là la spécialité de BLCC, une entreprise possédant une longue expérience en enseignement linguistique.

Mais d’où vient donc l’appellation étrange Squidll? ‘Du fait que notre solution est ultra-technologique, qu’on associe moins à BLCC. Et ce, même si nous travaillons depuis des années déjà avec les techniques les plus modernes’, explique la managing director Kathleen Heireman. ‘Nous considérons donc Squidll comme une marque à part entière, qui fait provisoirement partie de l’entreprise coordinatrice.’

L’aide offerte par Squidll est assurément technologique, mais l’aspect humain n’en reste pas moins présent. ‘Sur notre plate-forme, vous pouvez acheter des crédits qui vous donnent accès à une session vidéo avec l’un de nos coaches linguistiques’, ajoute Heireman. ‘Il n’y a qu’ainsi que vous pourrez en effet obtenir de l’aide pour le problème spécifique auquel vous êtes confronté. Ce genre d’appel ne transite pas par Zoom ou par un autre moyen apparenté, mais par notre propre plate-forme. C’est important, car ensuite, nous soumettons l’entretien à une forme d’intelligence artificielle qui puise l’essence même du problème dans des mots et des phrases-clés. C’est sur cette base que sont ensuite élaborés des exercices. A cette fin, nous misons tant sur la reconnaissance vocale que sur l’apprentissage machine.’

Campagnes numériques

Pour 35 euros la demi-heure, vous êtes ainsi intensivement aidé dans votre apprentissage linguistique, selon Heireman, qui fait à présent pleinement appel au marketing pour convaincre les clients. ‘Je pense ainsi avant tout à des campagnes numériques’, précise-t-elle. ‘Car il est évident qu’à ce niveau, des efforts supplémentaires s’avèrent encore nécessaires. Nous pensions d’abord nous orienter exclusivement vers le marché des indépendants professionnels, mais nous souhaitons finalement aussi nous tourner vers les entreprises, qui peuvent souscrire une licence pour plusieurs collaborateurs.’

Provisoirement, Squidll ne propose que le néerlandais, le français, l’anglais et l’allemand, mais Heireman ne voit aucune objection à étendre la série: ‘Ce n’est temporairement pas à notre planning, mais vu l’expertise de BLCC, il n’y a aucune raison pour laquelle tel ne pourrait pas être le cas. Notre solution étant très évolutive, pourquoi l’ambition ne serait-elle donc pas internationale?’

‘Language learning’

Heireman n’a provisoirement pas besoin d’argent dans ce but. Comme elle a réussi à faire évoluer Squidll avec ses propres moyens, elle peut poursuivre ainsi quelque temps encore, estime-t-elle. ‘Même si nous n’excluons aucun scénario a priori’, déclare-t-elle en riant. Mais quelle est en fait l’origine de l’appellation? ‘Et bien, la pieuvre est un animal très intelligent, qui apprend toute sa vie durant. Et c’est exactement ce que nous voulons offrir, ce qui explique aussi le double ‘l’ de language learning.’

Squidll

Siège social: Courtrai

Nombre d’associés: 1

Finances: aucun projet

Site web: Squidll.com

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