Les Américains suspendent les négociations sur une digitaxe internationale

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Le gouvernement américain se retire provisoirement des négociations sur l’instauration d’une taxe internationale pour les grandes entreprises technologiques, ce qu’on appelle la digitaxe. Les Américains continuent de défendre une approche internationale en la matière, selon le ministre du commerce, Robert Lighthizer.

Le gouvernement du président Donald Trump voulait conclure un accord international au sein de l’OCDE quant à l’imposition d’Amazon, de Google, de Facebook et d’autres multinationales. De nombreux pays européens souhaitent que ces firmes paient des taxes sur les activités qu’elles déploient sur leur territoire. Une mosaïque de différentes taxes nationales coûterait aux multinationales probablement plus qu’un règlement au niveau international.

‘Taxer les entreprises d’autrui’

‘Nous sommes dans une situation, où une série de pays a décidé que la façon la plus facile de générer davantage de rentrées, consiste à taxer les entreprises d’autrui. Or il semble qu’on vise en l’occurrence nos entreprises. Les Etats-Unis ne le permettront pas’, a déclaré le ministre américain du commerce, Lighthizer. Une porte-parole du ministère américain des finances parle d’une ‘pause’ dans les négociations, afin que les gouvernements puissent se focaliser sur la crise du corona et sur la réouverture de leur économie.

Entre-temps, plusieurs pays ont cependant déjà annoncé des plans concrets pour une digitaxe, alors que dans d’autres états, l’idée devient de plus en plus populaire, y compris dernièrement en Belgique. En contrepartie, les Américains ont déjà menacé d’imposer davantage les produits européens.

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