La police fédérale n’a pas encore sollicité de données des haut-parleurs intelligents

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Pieterjan Van Leemputten

Aux Etats-Unis, les haut-parleurs intelligents sont souvent consultés dans le cadre d’enquêtes policières. Tel n’est provisoirement pas le cas en Belgique, comme l’a appris Data News.

Plus tôt cette semaine, nous écrivions que les services de police américains sollicitaient plus souvent des données des haut-parleurs intelligents, tels Amazon Echo ou Google Nest, qu’il y a quelques années. Ces données peuvent en effet représenter des informations supplémentaires sur ce que faisait une victime juste avant un incident, ou confirmer/infirmer éventuellement l’alibi d’un suspect.

Tel n’est provisoirement pas le cas en Belgique. Tant chez la FCCU que chez la NTSU (National Technical Support Unit), qui traite les demandes de données auprès des grandes firmes technologiques, on n’a pas vent de ce genre de sollicitations, selon la Police fédérale qui s’est confiée à Data News.

Il nous faut faire observer ici que les haut-parleurs intelligents sont actuellement nettement plus courants aux Etats-Unis qu’en Belgique, notamment du fait qu’ils y sont disponibles depuis assez longtemps déjà. En Belgique, le produit est également occupé à s’imposer, mais d’une manière moins rapide provisoirement.

Obstacle supplémentaire: selon la Police fédérale, il n’existe pour l’instant pas de cadre légal international pour émettre des demandes de données poussées auprès de firmes telles Google, Amazon, Facebook ou Apple.

“Alors que dans le précédent article, nous indiquions que la demande de données provenant des haut-parleurs intelligents était devenue aux Etats-Unis pratiquement aussi courante que la consultation d’un smartphone, cela n’est certainement pas encore le cas en Belgique”, affirme-t-on à la Police fédérale.

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