Citymesh décroche la dernière licence 4G nationale

Le régulateur télécom IBPT a attribué à Citymesh un fragment de capacité libre pour réseaux 4G mobiles. L’entreprise technologique située à Oostkamp (Flandre Occidentale) s’adjuge ainsi la dernière licence 4G nationale disponible.

En février dernier, on apprenait que Citymesh se portait candidate pour le spectre 4G. L’IBPT annonçait alors de manière étonnante qu’un fragment de capacité libre serait mis aux enchères du fait qu’un acteur belge avait montré son intérêt. Citymesh était le seul candidat: Orange, Proximus et Telenet, qui disposaient déjà d’un permis dans cette bande, furent donc exclus de ces enchères.

En tant que quatrième opérateur, Citymesh peut désormais proposer des services 4G à l’échelle nationale. L’entreprise ciblera exclusivement des applications pour le marché professionnel et donc pas pour l’utilisateur télécom particulier.

Plus de 15 millions d’euros

La licence pour ce fragment déterminé du spectre sera valable pour 15 ans à dater de hier jeudi. CityMesh paiera le prix minimum qui est d’un peu plus de 15 millions d’euros, selon l’IBPT. ‘Cette extension de notre gamme de services est une très bonne nouvelle’, déclare le CEO Mitch De Geest. ‘Grâce à cette bande, nous pourrons aussi proposer des services 4G, qui évolueront à terme vers la 5G. Un autre avantage important, c’est que tous les appareils mobiles existants supportent cette bande.’

Citymesh est active depuis plus de dix ans déjà en tant qu’acteur de niche sur le marché télécom. L’entreprise se focalise sur les segments en croissance tels que l’industrie, les soins de santé, la logistique et les réseaux urbains privés. A l’entendre, elle est le seul opérateur belge à avoir déjà déployé des réseaux privés à grande échelle, comme par exemple dans le port de Zeebruges ou à Brussels Airport. L’entreprise disposait déjà d’une licence restreinte pour les réseaux 5G, le successeur plus rapide de la 4G.

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