Un avis négatif à propos du prolongement du contrat de Bellens

Le gouvernement doit se prononcer avant le 31 août au sujet d’un éventuel prolongement du contrat de Didier Bellens à la tête de Belgacom ou de la désignation d’un successeur. L’avis remis par le conseil d’administration recommande en tout cas de ne pas prolonger le mandat de Bellens.

Le gouvernement doit se prononcer avant le 31 août au sujet d’un éventuel prolongement du contrat de Didier Bellens à la tête de Belgacom ou de la désignation d’un successeur. L’avis remis par le conseil d’administration recommande en tout cas de ne pas prolonger le mandat de Bellens.

Voilà ce qu’annonce le journal Le Soir. Le mandat de Bellens, CEO de Belgacom depuis 2003, se termine en fait fin février 2009. S’il n’est pas informé avant le 31 août de cette année d’une éventuelle non-reconduction, il obtiendra un dédommagement correspondant à la moitié de son salaire annuel brut, soit 1,35 million d’euros environ. Et si son contrat est bien reconduit, pour être résilié par la suite, Bellens recevra alors 8 millions d’euros de montant de préavis.

D’un rapport que le conseil d’administration de Belgacom a remis à la ministre des entreprises publiques, Inge Vervotte (CD&V), il apparaît, selon Le Soir, que la grande majorité des administrateurs sont opposés à une nouvelle nomination de Bellens.

Les noms de trois successeurs possibles ont été cités: [Philippe Vander Putten, qui vient de quitter Brussels Airlines], Alain Deneef, qui, il y a une dizaine d’années, a lancé l’ADSL, et Bert De Graeve, l’actuel patron de Bekaert, mais qui connaît bien le secteur télécom pour avoir travaillé longtemps chez Alcatel Bell, avant de diriger la VRT.

Jan Margot, porte-parole de Belgacom, s’est refusé à tout commentaire sur le sujet.

Source: Belga

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