Pas de précisions sur la BE

Trop tôt pour les détails sur où auront lieu les licenciements chez Alcatel-Lucent.

Il est encore trop tôt pour les détails sur les sites où auront lieu les licenciements chez Alcatel-Lucent, qui a décidé de supprimer 5.000 postes dans le monde. Ces propos ont été tenus par la porte-parole de l’entreprise en Belgique, Kathleen De Smedt.

Entre-temps, une précédente opération de réduction des coûts a été finalisée dans notre pays. Elle a impliqué 27 licenciements secs.

En Belgique, 1.677 personnes travaillent pour Alcatel-Lucent, dont 1.555 à Anvers et 122 à Namur. Le groupe franco-américain emploie quelque 78.000 personnes dans le monde, mais il a annoncé jeudi la suppression de 5.000 postes. L’entreprise veut ainsi réaliser 750 millions d’euros d’économies.

La filiale anversoise avait déjà été touchée par une restructuration cette année. En janvier, l’entreprise avait annoncé que 185 postes de travail devaient y disparaître.

Cela ne devait pas nécessairement mener à des licenciements, avait-on précisé alors, parce que les collaborateurs concernés pourraient occuper des postes vacants au sein de la société ou reprendre des fonctions qui étaient occupées par des sous-traitants. L’opération a été finalisée fin juin. “En fin de compte, elle se solde par 27 licenciements secs”, indique K. De Smedt.

Marc Van Thielen du syndicat chrétien LBC serait surpris si des dizaines ou des centaines de personnes devaient perdre leur emploi à court terme chez Alcatel-Lucent en Belgique, “mais je n’ose rien exclure”.

Il constate en outre que l’entreprise veut, d’une part, faire des économies et supprimer des postes, mais qu’elle évite, d’autre part, de mener une grande opération, “car un plan social est alors nécessaire, et qu’elle n’a pas les moyens financiers pour ce faire”.

Source: Belga

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