L’informaticien sous stress constant

Les informaticiens sont continuellement à la recherche de l’équilibre chancelant entre leur travail consistant à résoudre les problèmes et leur émotion personnelle et le stress. Ils doivent à la fois actualiser leur connaissance et gérer des difficultés aiguës.

Les informaticiens sont continuellement à la recherche de l’équilibre chancelant entre leur travail consistant à résoudre les problèmes et leur émotion personnelle et le stress. Ils doivent à la fois actualiser leur connaissance et gérer des difficultés aiguës.

Une enquête canadienne de la Richard Ivey School of Business démontre que nombre d’informaticiens sont soumis à une pression émotionnelle pour répondre aux attentes de leur environnement de travail. Ils doivent mettre leur connaissance continuellement à jour pour pouvoir faire face aux nouveaux investissements et innovations ICT. En même temps, l’on attend d’eux une action directe pour résoudre des problèmes importants.

Pour résister à la pression du travail, beaucoup d’informaticiens se laissent toujours plus guider par leur émotion lorsque des problèmes se présentent. Au lieu de prendre le taureau par les cornes, ils recherchent un soutien moral, tentent d’examiner les problèmes sous une autre perspective, écartent les difficultés en pensant à autre chose, ou acceptent le fait qu’ils ne peuvent de toute façon rien y faire. Les enquêteurs supposent que cela est essentiellement dû au sentiment qu’ils ne peuvent pas intervenir au niveau de la cause du stress incessant et qu’ils doivent de toute façon aussi résoudre les problèmes qui leur sont posés.

Outre une accumulation de problèmes aigus, beaucoup d’informaticiens ressentent la pression de devoir actualiser en permanence le niveau de leur connaissance. Selon les enquêteurs, la connaissance ICT se garde en effet moins longtemps que dans d’autres secteurs. Il en résulte que les informaticiens peuvent moins profiter de la connaissance accumulée. Nombre d’entre eux sont ‘impliqués dans une lutte continue en vue d’apprendre de nouvelles compétences techniques’, selon les Canadiens. La menace consistant à accuser du retard au niveau de la connaissance peut générer des maladies, le ‘burn-out’ et/ou le désir de quitter le secteur ICT.

Pour les managers, il convient de stimuler leurs informaticiens et de les soutenir dans leur besoin d’enrichir leur connaissance. Les enquêteurs de la Richard Ivey School of Business conseillent par exemple d’extirper des trajets existants de la connaissance des termes à connotation négative comme ‘boot camp’. En outre, les managers devraient évaluer de manière plus critique l’attitude positive des postulants. “Les optimistes gardent plus d’espoir”, concluent-ils.

En collaboration avec Computable.nl

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