Les syndicats opposés à la clôture de la phase d’information relative à l’intégration de Proximus dans Belgacom

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Chez Proximus, le front commun syndical réagit vigoureusement à l’annonce unilatérale faite lundi soir par la direction, selon laquelle la phase d’information et de consultation à propos de l’intégration dans Belgacom est terminée.

Chez Proximus, le front commun syndical réagit vigoureusement à l’annonce unilatérale faite lundi soir par la direction, selon laquelle la phase d’information et de consultation à propos de l’intégration dans Belgacom est terminée.

Les syndicats souhaitent en parler avec la ministre fédérale des affaires sociales, Laurette Onkelinx (PS). C’est le 31 juillet dernier que Belgacom avait déclaré vouloir intégrer complètement ses filiales Proximus, Telindus et Skynet pour le 1er janvier prochain.

“Cette semaine, nous avons reçu un document dans lequel la direction offre une série de garanties au personnel. Nous entendions en discuter lors du prochain conseil d’entreprise avec les syndicats publics de Belgacom pour vérifier si d’éventuels points noirs subsistaient encore. Ce sont eux en effet qui ont mené les négociations à ce propos. Cela nous a cependant été refusé sous prétexte qu’on ne peut plus toucher au texte”, explique le secrétaire syndical, Robert Veekman (CNE).

A la mi-octobre, les syndicats des filiales se concerteront sur l’adoption d’un point de vue commun. “Nous estimons que le contenu de ce plan de garanties devrait pouvoir être débattu également au niveau des filiales, mais cela est donc rejeté”, ajoute Veekman.

Dans le cadre de cette intégration dans Belgacom, ce sont 2.000 collaborateurs de Proximus, 500 de Telindus et une septantaine de Skynet qui sont concernés.

Source: Belga

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