Les informaticiens britanniques veulent changer de métier

Pieterjan Van Leemputten

Plus de deux informaticiens britanniques sur trois envisagent de chercher un autre emploi. La raison principale réside dans le stress inhérent à la fonction.

Plus de deux informaticiens britanniques sur trois envisagent de chercher un autre emploi. La raison principale réside dans le stress inhérent à la fonction.

Bien que l’IT soit une profession bien rémunérée en Grande-Bretagne également et qui offre pas mal de places vacantes, 67 pour cent des informaticiens envisagent de changer de job. D’un sondage réalisé par GFI Software auprès de deux cents informaticiens dans des entreprises de plus de dix personnes, il ressort en effet que 28 pour cent d’entre eux doivent régulièrement écourter leurs nuits à cause de leur travail. Dix-neuf pour cent ont déjà connu des affections liées au stress. Quinze pour cent signalent en outre qu’ils se sentent en piètre condition physique en raison des exigences posées par leur métier.

Parmi les autres observations, un répondant sur six déclare avoir subi un échec dans une relation ou avoir commis de graves erreurs à cause de leur fonction. 36 pour cent passent aussi moins de temps en famille en raison des conditions de travail, même pendant leur temps libre. En moyenne, un informaticien britannique effectue six heures supplémentaires par semaine. Vingt pour cent prestent même douze heures supplémentaires par semaine.

La direction est généralement citée comme principal facteur de stress. Mais le budget limité pour certains travaux complique également les conditions de travail.

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