Le logiciel de pause guère efficace contre le RSI

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Tout utilisateur intensif d’un ordinateur qui souhaite éviter les lésions causées par des tensions ou des stress répétitifs (RSI) ferait mieux de pratiquer un peu de sport pendant la pause de midi plutôt que de ne rien faire. Voilà la conclusion à laquelle est arrivée la chercheuse en motricité Janneke Richter dans son travail de fin d’études au centre médical néerlandais Erasmus.

Tout utilisateur intensif d’un ordinateur qui souhaite éviter les lésions causées par des tensions ou des stress répétitifs (RSI) ferait mieux de pratiquer un peu de sport pendant la pause de midi plutôt que de ne rien faire. Voilà la conclusion à laquelle est arrivée la chercheuse en motricité Janneke Richter dans son travail de fin d’études au centre médical néerlandais Erasmus.

Les employés de bureau qui passe huit heures par jour devant un ordinateur, sont souvent invités à marquer une pause par un logiciel spécial qui verrouille l’ordinateur pour que l’employé fasse autre chose pendant un certain temps. L’étude de Richter révèle cependant que l’activité musculaire chez les personnes travaillant sur ordinateur ne diffère guère de celle des gens qui n’utilisent pas de PC au bureau.

L’utilisation intensive de l’ordinateur peut pourtant entraîner des dommages musculaires aux bras, au cou et aux épaules. Précédemment, ces troubles étaient connus sous l’appellation RSI (Repetitive Strain Injury), alors qu’aujourd’hui, ils tombent dans la catégorie KANS, Klachten aan Arm, Nek of Schouder (abréviation néerlandaise signifiant ‘Lésions aux bras, au cou ou aux épaules).

Selon Richter, l’utilisation de l’ordinateur ne suffit pas pour expliquer l’apparition de ces lésions. “Tout semble indiquer que le travail de bureau sans recours au PC peut en provoquer également”, affirme-t-elle. De son étude, il apparaît que les utilisateurs d’un ordinateur au travail (manipulation des touches et de la souris) marquent souvent des arrêts spontanés, comme aller se servir un café, parler avec un collègue ou prendre des notes sur papier. Le logiciel de pause ne modifie pas de manière significative le rapport travail-arrêt.

Richter plaide par conséquent pour une plus grande variété au cours de la journée de travail que les seules pauses normales ou engendrées par ce logiciel spécial pour éviter les lésions musculaires. Selon elle, il est préférable de faire un peu de sport.

Source: Belga/ANP

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