Le CIO Guido Lemeire quitte la SNCB

© Debby Termoniah
Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Le CIO de la SNCB et CEO d’Ypto, Guido Lemeire, démissionne au bout de cinq ans et recherche un nouveau défi à relever.

‘Ce fut l’une des décisions les plus difficiles à prendre durant ma carrière’, écrit Guido Lemeire sur LinkedIn. ‘Mais aujourd’hui, c’est ma dernière journée de travail chez Ypto et à la SNCB’. Lemeire se dit satisfait du parcours effectué les années écoulées: ‘L’un des plus importants contrats d’externalisation en Belgique, une transition complexe au niveau des applications, la transformation de l’IT en agile delivery avec cocréation, faire croître l’organisation de niveau CMMI (Capability Maturity Model Integration, ndlr) 0 vers le niveau 3, tout en assurant la numérisation complète de la SNCB: voilà quelques exemples d’intéressantes réalisations.’

C’est surtout la prochaine libéralisation des chemins de fer qui a été pour Guido Lemeire d’une importance stratégique en vue de pouvoir effectuer les choix corrects dans un futur ERP et au niveau des applications. C’est ainsi qu’il mit la transformation numérique de la SNCB entièrement sur les… rails pour les dix prochaines années. Pour plusieurs de ses réalisations et sa vision claire, il fut en 2020 désigné CIO of the Year par Data News.

Lors de son arrivée chez chez Ypto en 2017, Lemeire pouvait déjà s’enorgueillir d’une carrière bien remplie. C’est ainsi qu’il assuma diverses fonctions chez Telenet, où il travailla plus de 9 ans – avec à mi-chemin un bref intermède chez Scarlet. En 2011, il fut nommé CIO chez Mobile Vikings, après quoi il aboutit via Harvey Nash chez l’ex-Belgacom. On le retrouve ensuite chez Wordline Global pendant quasiment 3 ans.

Guido Lemeire s’en va à présent avec le sentiment du devoir accompli et remercie formellement Giovanni Palmieri, Renaud Lorand et la direction de la SNCB pour la confiance et les opportunités qu’il a reçues ‘d’avoir pu diriger l’une des plus formidables transformations numériques’. Lemeire va désormais rechercher un nouveau défi à relever. A la SNCB, on en est en quête d’un successeur.

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