L’autorité de protection des données ne trouve aucun germanophone

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Pieterjan Van Leemputten

La Commission vie privée new look ne dispose pas encore d’un comité de direction complet quasiment 8 mois après l’arrivée du GDPR. L’autorité ne peut dès lors pas effectuer de contrôles proactifs.

Suite à l’entrée en vigueur du GDPR le 23 mai, la Commission vie privée a été transformée en Autorité de protection des données (APD). Celle-ci doit se composer de cinq directeurs capables de traiter les plaintes, mais aussi d’effectuer des contrôles proactifs pour savoir si les organisations respectent bien la réglementation sur les données et la confidentialité.

Cette réforme n’a encore et toujours pas été appliquée dans la pratique. Selon le journal De Tijd, l’organisation recherche toujours un candidat possédant une connaissance suffisante de la langue allemande pour siéger au sein de son comité de direction.

Les cinq directeurs doivent, en plus de leur langue maternelle, connaître l’anglais, mais l’un d’eux au moins doit également maîtriser l’allemand. Par le biais de Selor, aucun candidat de ce genre n’a encore été trouvé, ce qui fait que le comité de direction ne peut démarrer.

Willem Debeuckelaere, qui en est actuellement président intérimaire, déclare à De Tijd que l’APD est limité dans ses tâches en raison de l’absence du candidat germanophone. L’organisation peut certes traiter les plaintes, mais pas effectuer des contrôles proactifs.

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