La ‘carte bleue’ devrait aussi lutter contre la pénurie d’informaticiens

La proposition de la ‘carte bleue’, par analogie avec la ‘green card’ américaine, a été abordée, hier, à la Commission européenne. Cette carte devrait permettre de combattre le manque de main d’oeuvre de formation supérieure, y compris en informatique.

La proposition de la ‘carte bleue’, par analogie avec la ‘green card’ américaine, a été abordée, hier, à la Commission européenne. Cette carte devrait permettre de combattre le manque de main d’oeuvre de formation supérieure, y compris en informatique.

Faire venir en Europe des informaticiens indiens ou chinois de formation supérieure devrait être facilité avec la ‘carte bleue’, argumentent l’euro-commissaire, Franco Frattini, et le président de la Commission, José Manuel Barroso. Selon eux, l’Europe soupire après des spécialistes du Tiers Monde. Les opportunités d’emploi croissent nettement plus vite dans les secteurs ouverts à un personnel hautement qualifié, mais le vieillissement de la population et le manque de mobilité en Europe, surtout, font en sorte que les entreprises parviennent toujours plus malaisément à trouver des candidats pour leurs places vacantes. En outre, il s’agit souvent de secteurs, où l’Europe est impliquée dans une lutte concurrentielle féroce avec d’autres parties du monde, comme dans les domaines technologique et informatique.

La ‘carte bleue’ autorisera une procédure d’admission accélérée pour la main d’oeuvre étrangère de formation supérieure. Pour prétendre à la carte bleue, les étrangers devront justifier d’au moins trois ans d’expérience professionnelle, postuler pour une offre d’emploi qui ne peut être remplie par un Européen et gagner au moins trois fois plus que le salaire minimal ou l’allocation sociale de l’état membre de l’UE où ils veulent travailler.

Contrairement à la carte verte américaine, la carte bleue ne sera pas automatiquement de nature permanente. La carte européenne offrira un permis de travail pour deux ans renouvelable, associé à un certain nombre de droits tels que l’accès à la sécurité sociale et le droit à une réunification familiale au bout de quelques mois. Après une première période de deux ans, les étrangers auront aussi le droit de travailler dans les autres pays membres de l’UE.

Source: Belga

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