epprobate: nouveau label international de qualité pour formations e-learning

Un label international de qualité pour formations à distance (e-learning) vient de voir le jour à l’initiative du Learning Agency Network, de l’AWT (Agence Wallonne des Télécommunications) et du e-Learning Quality Service Center (Taïwan).

Un label international de qualité pour formations à distance (e-learning) vient de voir le jour à l’initiative du Learning Agency Network, de l’AWT (Agence Wallonne des Télécommunications) et du e-Learning Quality Service Center (Taïwan).

Certains labels locaux ou régionaux existaient certes déjà dans certaines parties du monde- et notamment en Belgique francophone, via l’AWT- mais l’offre était non seulement inégale, visant parfois le seul processus de création du cours, mais n’avait en outre aucune envergure transnationale. “Bien souvent, de mauvais cours ont été identifiés mais sans que quiconque dispose d’un instrument pour sanctionner la chose ou essayer d’améliorer la situation”, explique Harvey Mellar, directeur d’epprobate et collaborateur de l’Institute of Education (Londres). “Le nouveau label veut y apporter un remède.”

Le label epprobate se veut complémentaire des certifications existantes. “Il s’adresse aux producteurs de contenus qui veulent dépasser les frontières de leur pays ou région et se positionner à l’international”, explique Pascal Balancier, expert en e-learning à l’AWT. “Notre propre label, lui, demeurera pertinent et suffisant pour le marché purement local.”

Des partenaires locaux de certification ont d’ores et déjà été désignés dans 35 pays. En Belgique francophone, le relais local sera l’AWT. A remarquer que l’on parle ici de partenaire “local” et pas nécessairement national. Et pas seulement en raison de la spécificité belge. Pour un processus de certification et de labellisation réellement représentatif, les responsables d’epprobate sont en effet parti du principe que des considérations non seulement géographiques mais aussi linguistiques et culturelles devaient être prises en considération. Voilà pourquoi l’AWT limitera ses actions aux éditeurs de contenus et opérateurs qui vendent leur contenu dans les pays francophones. Son rayon d’action sera donc la Belgique francophone, la France et, peut-être, la Suisse. “Je me vois par contre mal opérer pour du contenu québécois, pour cause de contexte différent”, souligne Pascal Balancier.

Chaque pays disposera d’un “head reviewer” qui, dans sa tâche d’analyse des cours soumis à la labellisation, s’entourera d’une équipe de spécialistes, chacun maîtrisant un aspect bien précis: métier de créateur de contenu, pédagogie, domaine de formation visé (IT, RH…), cible visée (enseignants, catégories d’apprenants). En Belgique francophone, ce “head reviewer” sera Dominique Moraux, de Dynam’Hit, par ailleurs conseillère en contenus e-learning auprès de Technofutur TIC (Gosselies). L’AWT, pour sa part, lui fournira les noms des spécialistes.

Côté flamand, le partenaire local désigné est le Hollandais Kees Krintjes, spécialisé en télécoms et médias interactifs. Il a notamment travaillé comme ingénieur chez Philips, Alcatel, UPC et Telenet. Un “head reviewer” néerlandophone sera formé et désigné au cours des prochaines semaines.

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