Des informaticiens veulent quitter IBM

Luc Blyaert était rédacteur en chef de Data News

150 collaborateurs néerlandais de Fortis veulent retrouver leur place chez ABN Amro.

Quasiment 150 collaborateurs néerlandais de Fortis qui avaient été externalisés chez IBM il y a deux ans, veulent retrouver leur place chez ABN Amro Fortis. Le problème, c’est qu’il n’y a plus de travail pour eux à la banque. Dans le règlement des départs, il était prévu qu’au bout de deux années passées chez IBM, les informaticiens pouvaient revenir chez leur employeur précédent, ABN Amro Fortis. Le règlement des retours faisait partie intégrante de l’accord d’externalisation des 200 informaticiens conclu entre la banque néerlandaise et IBM, Getronics (à présent KPN Corporate) et Verizon. A présent, il semble que 170 d’entre eux veulent exploiter l’option de retour. Il s’agit de 152 employés d’IBM, 17 de KPN et 1 de Verizon, selon les sites web néerlandais Automatisering Gids et Computable.

Chez ABN Amro Fortis, l’on est manifestement très ennuyé. “Il n’y a certainement pas du travail pour autant d’informaticiens. Le travail qu’ils faisaient, a été sous-traité, de même d’ailleurs que pas mal d’autres tâches”, explique Erwin Rog, représentant syndical, à Automatiseringsgids.

“Les anciens collaborateurs de la banque préfèrent manifestement lier leur avenir à la banque plutôt qu’à leur employeur IT actuel, où la situation est incertaine. Cela bouge chez IBM, et pas mal de travaux IT sont confiés à des pays à bas salaires. J’ai compris que la moitié du travail à effectuer aux Pays-Bas a déjà suivi cette filière”, ajoute Erwin Rog.

Le porte-parole belge d’IBM insiste sur le fait qu’il ne s’agit ici que d’IBM Pays-Bas: “Et pour ce qui est de la motivation des collaborateurs, ce n’est pas à IBM, mais à ces collaborateurs de répondre à la question.”

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire