Zuckerberg devra témoigner dans l’affaire Cambridge Analytica

Els Bellens

Conjointement avec certains de ses directeurs, Mark Zuckerberg sera interrogé par la Justice à propos de la fuite de données Cambridge Analytica.

Le CEO de Meta, Mark Zuckerberg, est convoqué en septembre au tribunal pour témoigner à propos de l’affaire Cambridge Analytica. L’actuelle COO Sheryl Sandberg, qui quittera l’entreprise ultérieurement cette année, sera également auditionnée, tout comme son successeur, Javier Olivan, l’actuel Chief Growth Officer.

Le scandale des données lié à Cambridge Analytica avait été révélé par les médias en 2018. L’agence de marketing Cambridge Analytica avait en 2015 fait main basse sur des données d’utilisateurs et de leurs amis au moyen de quiz musicaux sur Facebook notamment, dans le but de les profiler politiquement. L’entreprise aurait ainsi acquis 87 millions de profils qui aurait entre autres été utilisés pour la campagne électorale de Donald Trump en 2016.

Fuite de données

Il s’agit là d’un procès de groupe intenté contre l’entreprise Facebook (devenue entre-temps Meta), qui démarra en 2018 dans l’état de Californie et qui portait sur l’abus de données personnelles. Les auditions auront lieu à huis clos. Pour le tribunal, il est question de savoir quelles mesures de protection Facebook avait prévues à cette époque pour sécuriser les données sensibles des utilisateurs, et comment un aussi grand nombre de données avaient pu être abusées. Reste à savoir aussi pourquoi Facebook savait apparemment en 2015 déjà qu’une fuite de données avait eu lieu, mais n’a rien fait avec cette information durant les trois années qui suivirent.

Il s’agit du reste ici d’un des divers procès consacrés au scandale en question. C’est ainsi qu’en mai, un procès avait été intenté à Washington DC à l’encontre de Zuckerberg en personne. Le procureur avait déclaré détenir des preuves que Zuckerberg avait personnellement pris part au processus décisionnel généré par le scandale. Facebook trouva en 2019 également un arrangement avec le régulateur américain du commerce à propos de cette affaire. L’entreprise versa alors cinq milliards de dollars.

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