ZTE reste la pierre d’achoppement entre Trump et le congrès américain

© Reuters
Pieterjan Van Leemputten

Si le président américain Trump lève réellement les sanctions imposées récemment à l’entreprise chinoise ZTE, le congrès américain ne pourra que s’incliner.

Depuis avril, ZTE n’est plus active aux Etats-Unis, après s’être vu imposer des sanctions. Le fabricant télécom chinois aurait en effet (re)vendu de la technologie à l’Iran et à la Corée du Nord, ce qui fait que les Etats-Unis lui interdisent d’encore opérer sur leur territoire.

Trump adopte une autre approche et souhaite lever ces sanctions et ce, malgré l’opposition tant du côté démocrate que républicain. Le département américain du commerce a entre-temps trouvé un accord avec ZTE.

Cet accord ne plait guère aux membres du congrès américain. Au sein des deux partis, certains ont en effet exprimé hier leur désapprobation. En même temps, les membres du congrès mettent en garde contre le fait que ZTE peut être une menace pour la sécurité nationale.

Mais l’agence Reuters signale que le président peut grosso modo agir comme bon lui semble. Il peut en effet lever de sa propre initiative les sanctions imposées à ZTE. Selon l’agence de presse, la législation américaine confère au président un grand pouvoir vis-à-vis de la politique étrangère. Or cette dernière couvre aussi la guerre commerciale qui oppose les Etats-Unis et la Chine. Et ZTE serait aujourd’hui devenue une sorte de monnaie d’échange dans les négociations entre les deux pays.

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