Viviane Reding veut plus de moyens pour l’IBPT

La Belgique risque de perdre toujours plus de terrain sur le plan du haut débit en comparaison avec divers autres pays européens. La législation et l’attitude des opérateurs de notre pays n’y sont pas étrangères. Voilà ce que déclare l’euro-commissaire Viviane Reding dans le journal L’Echo.

La Belgique risque de perdre toujours plus de terrain sur le plan du haut débit en comparaison avec divers autres pays européens. La législation et l’attitude des opérateurs de notre pays n’y sont pas étrangères. Voilà ce que déclare l’euro-commissaire Viviane Reding dans le journal L’Echo.

La Commission européenne présente aujourd’hui un nouveau rapport sur le marché télécom européen qui représente en tout quelque 300 milliards d’euros. Du rapport, il apparaît que la législation européenne centralisée assez stricte commence à porter ses fruits. Les investissements sont importants, et la pénétration du haut débit progresse. Cela n’empêche pas l’euro-commissaire Viviane Reding de mettre en garde la Belgique qui menace de céder du terrain.

Le degré de pénétration du haut débit en Belgique est à présent de 25,6 pour cent, soit 1 sur 4. Cela peut paraître bon à première vue – la France et l’Allemagne font par exemple moins bien avec 23,3 et 23,8 pour cent -, mais il y a quand même anguille sous roche. Aux Pays-Bas, par exemple, le taux de pénétration en est déjà à 34,2%. Et chez nous, le problème se situe, selon Reding, au niveau de la loi. “La législation que nous appliquons en Europe, semble ne pas l’être régulièrement en Belgique. Les opérateurs belges s’opposent à quasiment chaque mesure prise et entreprennent des actions en justice. Cela entraîne chaque fois des retards énormes et diverses mesures suspensives”, explique Reding dans L’Echo.

Dans l’interview qu’elle accorde, Reding ajoute qu’elle est réticente à une régionalisation du régulateur belge (l’IBPT), mais qu’une législation adaptée aux régions spécifiques est du domaine du possible. La commissaire plaide pour donner plus de moyens à l’IBPT et au Conseil de la Concurrence, afin qu’ils aient davantage les coudées franches.

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