Une spin-off d’UAntwerpen et de l’imec va développer un traceur ultraléger pour contrôler le comportement des petits animaux

© imec/UAntwerpen
Michel van der Ven
Michel van der Ven Rédacteur chez Data News.

L’Universiteit Antwerpen et le centre de recherche imec ont cette semaine lancé une nouvelle spin-off appelée IoSA (Internet of Small Animals). Celle-ci va mettre au point des traceurs ultralégers pour surveiller les activités de petits animaux tels des oiseaux, des rongeurs, des chauve-souris, voire des crapauds.

IoSA entend offrir aux chercheurs, organisations de conservation de l’environnement, zoos et agriculteurs une meilleure compréhension de la manière dont les animaux interagissent et se déplacent. C’est nécessaire pour maintenir la biodiversité, mais aussi pour améliorer les conditions de vie des animaux sauvages. La spin-off développe dans ce but des traceurs Bluetooth qui sont tellement légers qu’ils ne provoquent pas une gêne pour l’animal (ils pèsent tout au plus cinq pour cent du poids total de l’animal). IoSA se focalisera sur des mesures et du traitement de données aussi précis que possible, tout en consommant un minimum d’énergie.

‘Que le début’

‘Nous avons réussi à optimaliser le protocole Bluetooth Low Energy (BLE)’, déclare Maarten Weyn, professeur de communication sans fil à l’UAntwerpen/imec et co-fondateur d’IoSA. ‘Chaque traceur émet des signaux BLE et détecte ceux des traceurs à proximité. Lorsque deux traceurs se rapprochent, ils mesurent leurs puissances de signal respectives et évaluent la distance qui les sépare. Ce n’est que durant cette très brève période que le traceur consomme de l’énergie.’

La première solution consiste en un traceur de 0,9 gramme seulement qui convient pour suivre les déplacements et les contacts d’animaux tels les oiseaux et les souris. Ce mini-appareil a déjà été utilisé pour observer le comportement de vautours, mais aussi pour étudier la transmission de maladies par des rats en Tanzanie et vérifier l’efficacité d’aliments contraceptifs pour les pigeons. ‘Mais ce n’est que le début’, affirme Lucinda Kirkpatrick, CEO d’IoSA. ‘Notre équipe est extrêmement passionnée par le développement d’instruments encore meilleurs, susceptibles de fournir des informations supplémentaires sur le comportement des animaux.’

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