‘Une scission de Facebook n’est pas à l’ordre du jour’
La scission de Facebook pour sanctionner une trop grande domination de l’entreprise sur le marché, n’est pas une option. Ses différentes composantes sont si intimement intégrées qu’une séparation coûterait des milliards de dollars et s’avérerait peu sûre pour les consommateurs. Voilà ce qu’écrivent des avocats au nom du géant des médias sociaux.
Ce mois-ci, on attend un rapport de la Chambre des représentants américaine à propos de Facebook notamment. ‘Si le gouvernement incitait à scinder Facebook de ses filiales Instagram et WhatApp, cela irait à l’encontre de la loi’, estiment les avocats auxquels Facebook a eu recours, dans une défense préparatoire, au cas où les autorités américaines proposeraient une séparation de Facebook. Voilà ce que révèle le quotidien américain Wall Street Journal qui a pu consulter ledit document.
‘Pire que mieux’
De plus, une telle mesure ferait pire que mieux pour les consommateurs, selon les avocats. D’après le Wall Street Journal, le document ne contient que peu de référence juridiques et de langage technique, ce qui fait qu’il est davantage destiné à influencer les politiciens et les consommateurs.
Facebook est depuis assez longtemps déjà occupée à relier entre elles les parties de clavardage (chat) de Facebook, Instagram et WhatsApp. Le mois dernier, l’entreprise avait annoncé que les utilisateurs d’Instagram et de Facebook pouvaient chatter entre eux.