Une organisation anti 5G néerlandaise prend ses distances par rapport aux incendies
Aux Pays-Bas, pas moins de treize pylônes d’antennes ont été entre-temps incendiés. Ces actes semblent liés à des personnes qui s’opposent à la 5G. Mais la fondation Stop 5GNL prend explicitement ses distances par rapport à ces sabotages.
Dans un communiqué que le journal néerlandais Algemeen Dagblad (AD) a pu consulter, l’organisation fait savoir qu’elle proteste toujours de manière pacifique et prend par conséquent ses distances par rapport aux incendies.
“Stop 5GNL fonctionne entièrement selon les règles de la démocratie et de l’Etat de droit néerlandais et entend précisément se faire entendre via des voies légales. Et c’est justement via une voie légale qu’une action en référé a démarré, parce qu’il existe trop d’indices sérieux de dommages pour la santé provoqués par un déploiement de la 5G”, indique Stop5GNL dans son communiqué.
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Il y a une semaine et demie, on a bouté le feu à quelques pylônes d’antennes en Grande-Bretagne. Des vidéos sont apparues peu après sur Facebook de la part de groupes se disant opposés à la 5G. Le phénomène s’est ensuite étendu aux Pays-Bas, où des pylônes sont à présent aussi incendiés.
Martine Vriens, co-fondatrice de Stop 5GNL, déclare à AD qu’il n’est pas fermement établi que les incendiaires l’aient fait à cause de la 5G. Elle apporte aussi la nuance, selon laquelle il n’est pas certain non plus qu’il y ait un lien entre la 5G et la propagation du coronavirus. Ces dernières semaines, une théorie du complot se manifeste sur les médias sociaux, mais sans apporter de preuve formelle.
En Belgique, aucun pylône d’antennes n’a encore été incendié à ce qu’on sache. Proximus a toutefois décidé hier de désactiver la 5G dans certaines communes suite à des protestations d’autorités locales.
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