Une opération secrète du CCB a aidé à résister à l’attaque WannaCry

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Grâce à une opération secrète, les autorités ont permis de réduire d’un quart de million le nombre de serveurs vulnérables dans notre pays. Voilà qui a aidé la Belgique à mieux résister à la méga-cyber-attaque WannaCry.

Grâce à une opération secrète, les autorités ont permis de réduire d’un quart de million le nombre de serveurs vulnérables dans notre pays. Voilà qui a aidé la Belgique à mieux résister à la méga-cyber-attaque WannaCry, peut-on lire dans le journal De Tijd.

Le Centre pour la Cybersécurité Belgique (CCB), créé en octobre 2014 en vue d’accroître la cybersécurité dans notre pays, a sollicité l’année dernière énormément de données auprès de la firme de sécurité IT Rapid7. Celle-ci avait en juin 2016 effectué un scan à l’échelle mondiale des ports internet restant ‘ouverts’ sur les serveurs d’entreprises. C’est la Belgique qui avait obtenu le plus mauvais score.

Le CCB avait alors décidé d’exploiter ces données et d’alerter les entreprises vulnérables. C’est ce qui a été fait au début de cette année. D’un nouveau rapport de Rapid7 publié hier mercredi, il apparaît que la Belgique est subitement devenue l’un des pays les moins vulnérables au monde (elle occupe la 179ème place du classement qui compte 183 pays). Chez nous, le nombre de serveurs vulnérables a régressé d’un quart de million, ce qui est surtout dû à l’action du CCB, selon Rapid7. Le nouveau scan révèle même 0 pour cent de vulnérabilité en Belgique pour le protocole SMB qui aide à l’échange de fichiers dans un réseau. Or c’est précisément ce talon d’Achille dans les systèmes Windows qui a été abusé par WannaCry le mois passé.

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