Une ambitieuse Citendo mise sur l’externalisation des télécoms

Citendo – créée dans le giron de Toledo Telecom – se profile comme un partenaire pour les grandes sociétés qui veulent sous-traiter entièrement leur infrastructure télécoms.

Citendo – créée dans le giron de Toledo Telecom – se profile comme un partenaire pour les grandes sociétés qui veulent sous-traiter entièrement leur infrastructure télécoms.

“L’externalisation complète des télécoms peut réduire les coûts de 10 à 15 pour cent”, déclare Georges Caron, general manager de Citendo. Il a fondé celle-ci en juillet 2009 en tant que division séparée de Toledo Telecom. Citendo tente de se distinguer des autres sous-traitants en gérant le contrat télécoms complet, y compris la facturation. Seul le support technique direct de son opérateur se poursuit chez le client. Citendo analyse d’abord l’infrastructure existante, optimalise les plannings tarifaires et établit éventuellement aussi les profils et besoins télécoms pour les différents types d’utilisateur dans l’entreprise.

La facturation peut être suivie par le client par le biais d’une interface web. Citendo déclare avoir conclu les accords nécessaires avec tous les grands opérateurs. Bien que Citendo dispose aussi de quelques PME dans sa clientèle, elle vise surtout les sociétés plus grandes. Et de préférence des sociétés à caractère international ou d’une taille suffisante. “Toute entreprise ayant une facture télécoms de 250.000 euros minimum par an a tout intérêt à s’adresser à nous”, déclare Georges Caron.

Citendo recherche donc de nombreux clients en dehors de la Belgique aussi. C’est ainsi que Microsoft Grande Bretagne par exemple est un important client, “et pas Microsoft Belgique qui est trop petite”. D’autres références sont Mercuri Urval, Ideal Standard et Nespresso. En Belgique, c’est D’Ieteren son plus gros client. Un peu moins de neuf mois après la création de Citendo, l’entreprise a, à l’entendre, déjà dépassé le cap du million et demi d’euros de chiffre d’affaires. Mais Caron se veut ambitieux: “D’ici trois ans, nous voulons atteindre les 15 millions d’euros.”

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