Un partenariat conclu entre le spécialiste des paiements Adyen et Bancontact

. © (cc) Flickr / Flazingo Photos
Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Bancontact devient l’un des plus de 250 modes de paiement qu’Adyen peut proposer aux magasins, e-commerces et ventes mobiles.

Le spécialiste des paiements d’origine néerlandaise Adyen propose aux commerçants et fournisseurs de services un pack complet de formules allant des pages payantes hébergées jusqu’au traitement des paiements sur le compte du vendeur. “Un vendeur peut offrir à son client le choix du mode de paiement qu’il souhaite au départ de son propre terminal, de pages de paiement dans les environnements e-commerciaux ou sur des appareils mobiles. Le numéro un du marché belge des paiements en ligne et mobiles s’appelle Bancontact/Mister Cash avec plus 20,85 millions d’e- et de m-transactions l’année dernière. Adyen a dès lors conclu un partenariat avec Bancontact/Mister Cash en vue d’une association directe”, déclare Julien Marlier, country manager d’Adyen Belgique.

Bancontact constituera ainsi l’un des plus de 250 modes de paiement différents qu’un vendeur peut proposer à ses clients. “Cet éventail de possibilités est intéressant pour les commerçants qui ciblent des clients à l’étranger et qui veulent leur offrir plusieurs solutions de paiement locales” ajoute Marlier. “Cela peut permettre de conclure des ventes.”

Sécurité professionnelle

Adyen se targue du fait qu’aucun concurrent ne propose la même gamme de services aux vendeurs, offrant la même diversité, les mêmes garanties et les mêmes coûts, et ce, “dans le cadre d’une approche omni-canal.”

C’est ainsi que les vendeurs peuvent le cas échéant faire héberger les pages de paiement de leur commerce sur l’infrastructure d’Adyen, ou relier leurs propres systèmes via une API. Des services de cryptage sont également possibles pour des paiements à partir d’appareils mobiles par exemple. Adyen peut aussi fournir un terminal de paiement propre, “à prix coûtant”, selon Marlier. Adyen offre également des services permettant d’optimaliser le processus de paiement, “afin que les ventes puissent être conclues plus souvent”, en combinaison avec des informations détaillées sur l’ensemble des transactions électroniques chez le vendeur.

Chez Adyen, l’on est convaincu que le service est proposé à un prix attractif aussi pour les plus petites entreprises – “il ne s’agit pas d’un prix bradé, mais juste” – lié à une solide sécurité professionnelle. “Au cours des quatre à cinq dernières années, nous n’avons pas connu de temps d’arrêt”, affirme Marlier en guise de clin d’oeil lancé à la concurrence. “Et pour nos mises à jour toutes les deux à trois semaines, le système ne s’est jamais interrompu. Notre infrastructure actuelle peut encore faire face à une charge jusqu’à cinq fois supérieure.” En tenant ce langage, Adyen vise directement son concurrent Worldline, tout en se lançant à elle-même un défi de taille vis-à-vis de ses clients.

Entreprise privée

Adyen a été fondée en 2006 et dispose, en plus de son siège central d’Amsterdam (où se concentre le développement des produits), une importante filiale à San Francisco. L’entreprise est encore entre des mains privées. Sa valeur marchande est évaluée à 2,3 milliards de dollars (quelque 2 milliards d’euros) après deux récentes injections de capital. L’entreprise possède parmi ses clients des noms tels Uber, AirBnB et Dropbox, ainsi que des organisations qui s’occupent de vendre des tickets pour de grands événements. En outre, Adyen se fait fort de s’adapter très vite aux nouveaux modes de paiement, afin qu’Apple Pay notamment soit supporté dès son introduction, et “nous nous concentrons aussi sur Android Pay et Samsung Pay.”

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