Un hackathon pour penser l’après-covid

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Un consortium improvisé d’entrepreneurs sociaux lance un événement collaboratif, ou hackathon, en ligne pour réfléchir à l’après-coronavirus. Entre le 13 et le 17 avril, les participants du “Hack Covid” formeront des équipes virtuelles aux profils variés pour penser la relance. Plusieurs fonds financeront les projets qui émergent.

“Nous voulons travailler sur du local et du belge. L’objectif est d’éviter de replonger dans une croissance exponentielle à tout va, de repenser notre manière de produire, de travailler, de réfléchir à des circuits courts, à la résilience urbaine, au développement durable, etc.”, explique Bastien Van Wylick, l’un des initiateurs du projet et co-fondateur de l’entreprise Impact Valley, spécialisée en innovation.

Le consortium Matters a donc décidé d’organiser un hackathon à distance. La méthode mobilise des équipes autour de différents défis. L’objectif: faire fonctionner l’intelligence collective et essayer d’accélérer l’innovation. “Le hackathon est ouvert à tout le monde”, explique Bastien Van Wylick. “Nous mélangerons les profils pour former des équipes virtuelles autour des intérêts des participants”, poursuit-il.

Santé, bien sûr, mais aussi tourisme, culture, alimentation ou encore économie… Les organisateurs collaborent avec le cabinet de Barbara Trachte, secrétaire d’Etat bruxelloise chargée de la Transition économique (Ecolo), pour lister une série de problématiques. Le public peut également partager ses suggestions via le site web de l’événement.

Des experts en innovation et facilitateurs d’intelligence collective bénévoles accompagneront les participants. Au bout des cinq jours, ceux-ci défendront leurs solutions devant des représentants de fonds prêts à les financer. Solifin, un réseau belge d’acteurs de la finance éthique et durable, sera notamment présent.

Les inscriptions sont ouvertes sur le site web de l’événement jusqu’au vendredi 10 avril à midi. “Nous misons sur une cinquantaine de participants actifs, mais les gens qui ont envie de s’impliquer d’un peu plus loin parce qu’ils sont occupés sont aussi les bienvenus”, explique Bastien Van Wylick.

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