U&I Learning lorgne le marché français

En rachetant la française HyperOffice et par le biais de son partenaire technologique Outstart, le spécialiste gantois en e-apprentissage (‘e-learning’) espère avoir son mot à dire chez nos voisins d’Outre-Quiévrain.

En rachetant la française HyperOffice et par le biais de son partenaire technologique Outstart, le spécialiste gantois en e-apprentissage (‘e-learning’) espère avoir son mot à dire chez nos voisins d’Outre-Quiévrain.

Après s’être étendue aux Pays-Bas avec FSR, U&I Learning entend à présent racheter HyperOffice. Cette entreprise crée en 1991 est, tout comme U&I, un pur spécialiste de l’e-apprentissage. “Comme nous l’avions promis après notre entrée en Bourse, l’an dernier, nous voulons croître, y compris par le biais de reprises”, explique Francis Declercq, CEO d’U&I Learning. “Sur le marché français fragmenté, nous avons pu convaincre HyperOffice d’un rachat. Cette entreprise nous convient parfaitement, puisqu’elle vise le même type de clientèle que nous. En outre, elle possède un très bon outil permettant de développer aisément du contenu d’e-apprentissage, du ‘rapid e-learning’ en somme.”

Avec HyperOffice, U&I acquerra aussi 27 personnes, ce qui lui permettra de dépasser le cap des 100 collaborateurs. “Mais le plus important est l’attraction que nous pouvons à présent exercer sur les clients internationaux”, ajoute Declercq. La collaboration avec l’américaine Outstart y contribue aussi. Declercq confirme que c’est là la deuxième piste qu’espère emprunter U&I France.

Le prix du rachat n’a pas été communiqué, mais U&I Learning financera la reprise en partie via la banque et en partie via une augmentation de capital. En ce qui concerne cette dernière, Declercq table sur une somme de 2 à 3 millions d’euros.

Outre ce rachat, U&I Learning a aussi annoncé de bons résultats. Son chiffre d’affaires s’est établi à 4,2 millions d’euros, en hausse de quasiment 80 pour cent par rapport à l’an dernier. “Cette croissance est en grande partie due à la consolidation des résultats de FSR”, déclare Declercq. “Nous atteindrons certainement notre objectif de 9,5 millions d’euros de chiffre d’affaires et probablement encore plus grâce à la reprise d’HyperOffice.” Le bénéfice d’exploitation a été de 538.233 euros, supérieur de 200 pour cent à celui de l’an dernier.

Declercq ne souhaite pas aborder de futures cibles de rachat: “Pour l’année prochaine, nous avons suffisamment de travail de consolidation, après nos reprises aux Pays-Bas et en France. Nous ne pouvons pas courir plus vite.”

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire