UC: Absence de business case?

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Le manque d’un business case valable est un obstacle à l’introduction d’unified communications, mais c’est la sécurité qui cause le plus de soucis. Voilà ce qui ressort de la récente étude réalisée par Orange Business Services (OBS) auprès des CIO de 600 multinationales européennes.

Le manque d’un business case valable est un obstacle à l’introduction d’unified communications, mais c’est la sécurité qui cause le plus de soucis. Voilà ce qui ressort de la récente étude réalisée par Orange Business Services (OBS) auprès des CIO de 600 multinationales européennes.

Contrairement à celles de Gartner, cette étude souligne le rôle nettement plus important que joue la sécurité. “C’est surtout l’intégration d’IPTEL et des données qui préoccupe, explique Kristof Symons, responsable de la consultance et des solutions d’intégration chez OBS. Souvent, VoIP est la première étape vers unified communications. Et finalement, seuls 30% des entreprises ont migré complètement vers IPTEL.” Une référence de poids, c’est Philip Morris International qui compte 20.000 appareils VoIP Cisco et 3.000 collaborateurs sur Microsoft Office Communications. “L’intégration aux solutions héritées existantes n’est pas évidente.” Selon lui, “l’arrivée de Microsoft a semé le doute”, et des projets ont été postposés.

Aujourd’hui, à peine 6% des CIO interrogés disposent d’une solution unified communications complète. “C’est l’audio- et la visioconférence qui se distinguent le plus, parce que leur coût d’amortissement peut être assez facilement calculé. C’est moins évident pour la présence.” Pourtant, un CIO sur trois déclare que certains projets sont retardés ou que des dates-butoirs ne sont pas respectées, du fait que ses collaborateurs n’étaient pas accessibles au moment voulu.

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